Identification et description | |
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Nom du parc | Parc du château de Germolles |
Commune | Mellecey |
Département | Saône-et-Loire |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Date de création | 1860 |
Type de propriétaire | Propriétaire privé |
Coordonnées | 100, place du 5 septembre 1944Cedex 407 – Germolles71640, MelleceyMail : chateaudegermolles@gmail.com |
Site Internet | www.chateaudegermolles.fr |
Localisation | Latitude : 46.810547 |
Longitude : 4.752567 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Marguerite de Flandre, duchesse de Bourgogne et propriétaire du domaine à la fin du XIVe siècle, avait souhaité faire de Germolles une demeure bucolique. Energique et terrienne, mais aussi cultivée, elle décide d’y développer des activités rustiques, capables d’assurer un environnement plaisant et exemplaire à sa demeure préférée, tout en lui réservant quelques apports financiers, et surtout de convertir ce séjour en une sorte de reflet symbolique et terrestre du paradis. Les sources archivistiques nous parlent de cet ambitieux programme. Ainsi Marguerite plante-t-elle des vignes, sur le clos, tandis que dans le même temps son mari légifère pour imposer en Bourgogne le pinot face au gamay, jugé « déloyal ». De même établit-elle des jardins et des vergers, ainsi qu’une vaste roseraie, dont les pétales sont distillés pour composer des parfums... quand ils ne sont pas jetés en jonchées sur le sol des logis pour les embaumer. Des cygnes sont introduits dans les douves et un élevage de bovins est organisé, où l’on expérimente certains croisements. Mais la grande affaire de la duchesse est sa bergerie, qui résume à elle seule le projet tout entier : économique, poétique et religieux. À Germolles, Marguerite cumule ainsi deux états : elle est à la fois princesse et bergère. Bien entendu, il ne subsiste plus rien aujourd’hui de cette création médiévale, mais la dimension bucolique des lieux apparaît encore puissamment dans les décors du château, miraculeusement conservés. C’est vers le milieu du XIXe siècle que le parc de Germolles a été réaménagé et conçu dans le style « romantique à l’anglaise » qu’on lui connait aujourd’hui.
Vers le milieu du XIXe siècle, le parc de Germolles a été réaménagé et conçu dans le style « romantique à l’anglaise ». Ce type de jardin, qui dégage une impression de désordre, est en réalité très réfléchi dans le choix des plantes, de leur emplacement, de leur couleur... Il s’organise selon un cheminement sinueux ouvrant sur des points de vue qui mettent en valeur des éléments remarquables : pièce d’eau, arbres exotiques ou majestueux, douves, pont... Le parc est ouvert sur les prairies extérieures, grâce à la suppression des murs et des haies. On y découvre des arbres habituels dans nos régions, comme des tilleuls, chênes, marronniers, platanes, mûriers (on élevait des vers à soie à Germolles au XIXe siècle) ; mais il recèle aussi des espèces plus exotiques : sequoia, tulipier de Virginie, cyprès chauve (avec ses étonnantes racines pneumatophores), cryptomères, ginkgo biloba (ou « arbre aux quarante écus »), tsuga, araucaria (le fameux « désespoir des singes »). Dans ce monde où se mêlent les essences végétales, les couleurs varient au cours de l’année ; le parc reste toujours vert grâce aux conifères et aux vieux buis, les roses éclosent chacune à leur tour, les lauriers sortent à la belle saison... À la fin de l’hiver, les talus se couvrent des premières fleurs, perce-neiges, jonquilles, crocus, fritillaires ; au printemps, fleurissent les primevères, les roses, le lilas, les arbres de Judée, les lys martagon et les glycines ; à l’automne, d’étonnantes ampélopsis grimpant le long des murs offrent des grappes multicolores. Le verger et le carré aux fleurs, génèrent aussi cette diversité saisonnière.
© A. Rodrigue
© Château de Germolles
© Château de Germolles
© Château de Germolles
© Château de Germolles
Superficie : 5ha
Arbres : le parc est peuplé d’essences rares et de sujets parfois très anciens. Il compte plusieurs beaux exemples d’arbres « exotiques » : ginkgo biloba, araucaria du Chili, séquoia à feuille d’if, tulipier de Virginie, cyprès chauve, cryptomère et pruche du Japon. Des espèces plus indigènes complètent cet ensemble : tilleuls à grandes feuilles, muriers à soie, chênes pédonculés, marronniers d’Inde, platane...
Ouverture au public : oui
Visite libre : oui
Accueil des groupes : oui
Documents disponibles : fiche de visite et plan du parc
Type de jardin : Jardin à l'anglaise
Éléments de décoration : Roseraie, Potager, Nymphée, Pont, Plan d’eau, Grotte
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Aucune classification