Identification et description | |
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Nom du parc | Jardin des Plantes |
Commune | Paris |
Département | Paris |
Région | Ile-de-France |
Date de création | 1626 |
Type de propriétaire | État |
Coordonnées | 7, rue Cuvier 75005, Paris |
Site Internet | www.jardindesplantes.net |
Localisation | Latitude : 48.8439038977943 |
Longitude : 2.35957145690918 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Le Jardin des Plantes est un puzzle ordonné de jardins, c’est un
peu le « Jardin des Jardins ». Tous différents dans leurs
conceptions, souple ou classique, ouverte ou fermée, sauvage ou
soignée, ils témoignent de l’histoire du goût dans l’art d’aménager
les jardins du XVII au XXIe siècle.
Enfin le temps aussi rythme et diversifie la vie de ce site
exceptionnel, le temps de l’histoire où depuis 1626 chaque époque a
laissé sa marque, le temps des arbres dont les plus anciens veillent
ici depuis trois siècles, le temps des arbustes et des rosiers qui
est celui des générations de jardiniers attentifs et le temps des
saisons qui est celui des fleurs ou des fruits.
Le Jardin des Plantes, une ballade dans la
biodiversité végétale
Les jardins qui l’illustrent, le
jardin des plantes sauvages, le jardin écologique et le jardin
alpin, sont naturels ou constitués de « scènes » qui évoquent des
milieux naturels. Les plantes qui s’y trouvent peuvent effectivement
se côtoyer dans la nature.
Le jardin écologique a vu le jour il
y a 70 ans afin de recréer différents milieux naturels propres au
Bassin parisien. La démarche était avant-gardiste pour l’époque.
Ouvert au public jusqu’en 1960, il a été fermé et abandonné.
Inventorié, nettoyé, rendu accessible aux visiteurs, il a réouvert
en 2004. Il a fallu éliminer les plantes envahissantes, comme le
lierre ou la ronce, et réintroduire des espèces caractéristiques des
milieux reconstitués. Il a été réalisé avec le soutien scientifique
du Conservatoire Botanique du Bassin Parisien dont la mission est
d’inventorier et de protéger la biodiversité de la Région.
Il
met en scène 4 milieux forestiers d’Ile de France. Son ambiance très
sauvage surprend en plein Paris. 4 milieux « ouverts » ont été
installés. Il s’agit de milieux liés aux activités humaines mais qui
ont presque disparu de la région et avec eux les plantes qui les
accompagnaient :
- un champ de céréales traité « à l’ancienne »
avec ses plantes messicoles (coquelicots, bleuets,
chrysanthèmes) ;
- une praire de fauche et sa riche palette
d’une quinzaine d’espèces ;
- une friche où les plantes sont
spontanées sans intervention des jardiniers ;
- une vigne
conduite selon les méthodes utilisées à Suresnes avec son cortège de
plantes compagnes, en particulier de plantes bulbeuses.
Le jardin alpin
Lui aussi création des
années 1930, il occupe « une vallée » protégée et un peu secrète
pour y dérouler ses plantations réparties selon les montagnes de
France et du Monde : Alpes , Pyrénées, Cévennes, Corse, Balkans,
Rocheuses, Himalaya. Eboulis, rochers et tourbières réunissent les
végétaux adaptés à ces milieux « extrêmes ». 1500 espèces végétales
y croissent dans un enchevêtrement de rochers, rocailles et
éboulis.
La diversité spécifique
La diversité des espèces végétales explose dans l’ensemble du
jardin. Plantes et arbres d’Europe, d’Asie ou d’Amérique se
côtoient, Cèdre du Liban, Noyer d’Amérique, Pin de l’Himalaya ou
Ginkgo de Chine. Elle est particulièrement visible à « l’Ecole de
Botanique » dont l’attrait est de montrer l’immense diversité des
formes végétales selon la classification botanique.
La biodiversité génétique
La diversité des
individus au sein d’une même espèce en permet la différenciation.
Très tôt, l’Homme a su en tirer parti en isolant des groupes de
végétaux dont les qualités lui importaient, graines plus abondantes,
plantes résistantes aux maladies, fleurs plus spectaculaires...
Cette diversité est illustrées dans les parterres, le carré
Brongniart et le potager pédagogique.
Le
carré Brongniart
Le carré Brongniart a été aménagé en
jardin de pivoines et de roches. Ces fleurs sont cultivées et
sélectionnées en Chine et au Japon depuis plus de mille ans. 25
variétés, parmi les 300 existantes, montrent la grande variabilité
dans ce genre. Avec ces variétés horticoles sont plantées les
espèces sauvages de pivoines arbustives, toutes chinoises, à partir
desquelles ont été obtenues les fleurs de jardin. On peut ainsi
mesurer le travail réalisés par les horticulteurs. Des échantillons
des principaux types de roches terrestres accompagnent le parcours
des pivoines et encore des arbres extrêmes orientaux qui achèvent de
donner un « teinte » japonaise à ce jardin.
Le potager pédagogique
A l’heure où
beaucoup de questions se posent sur la qualité des aliments, il est
bon de faire comprendre comment ils sont cultivés. C’est pourquoi un
potager pédagogique destiné aux enfants des écoles a été planté
d’une centaine de variétés de fruits et de légumes modernes ou
traditionnelles.
Crédit photographique © MNHN
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Crédit photographique © MNHN
Crédit photographique © MNHN
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Crédit photographique © MNHN
Crédit photographique © MNHN
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JP Olive, 1989 Archives Michel Racine
Superficie : 19ha
Protection : classé au titre des Monuments Historiques
Classification : label Arbre remarquable de France
Arbres : cèdre « de Jussieu »,
Platanes « de Buffon », Sophora japonica 1742, Pistachier « de
Vaillant », Quercus macrocarpa « de Michaux »
Arbres d’alignement : platanes taillés en
plateau-rideau planté vers 1890
Plantes
vivaces : jardin alpin, Iris, pivoines arbustives
Fleurs annuelles : 600 taxons plantés dans les
parterres
Ouverture au public : oui
Durée de la visite : 03h00
Visite libre : oui
Type de jardin : Jardin à la française, Jardin à l'anglaise, Jardin botanique
Éléments de décoration : Potager, Statues, Sculptures, Kiosque, Jeux d’eau
Statut du jardin : public
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Classé au titre des Monuments Historiques,