Les Jardins de Forge n’ont d’autre prétention que de révéler aux promeneurs l’instant fugitif, le passage onirique des choses secrètes, une approche sensuelle du temps au travers de ses paysages choisis, de l’eau jaillissante, de sa végétation luxuriante, de ses couleurs retenues et de sa lumière.
• Paysages : perspectives, décors, échappées surprennent le promeneur qui découvre, au détour d’une allée, la roue du moulin qui rythme le temps, le hameau ou le logis et ses tours qui se reflètent dans l’étang ou les nymphes de bronze sortant des coquillages d’où jaillissent les jets d’eau.
• L’eau : ce lieu est aquatique ; à partir d’une résurgence, les jardins sont irrigués par des rivières, bassins, chutes d’eau, canaux et étangs.
• La végétation : on retrouve les arbres et les plantes qui puisent leur énergie dans les terrains humides. Dans le jardin "en mouvement", la nature est livrée à elle-même.
• Les couleurs : les arbustes et fleurs qui composent les massifs témoignent de la palette des couleurs naturelles dont les tons et nuances évoquent particulièrement en automne, les fresques des peintres de la Renaissance ou, plus proches de nous, les paysages de Balthus.
• La lumière : une recherche constante d’un mouvement incessant de la lumière entre l’eau et les pierres qui la reflètent et les végétaux qui l’absorbent. Une intemporalité capturée. Le sillage que ces jardins pourra laisser n’est pas à découvrir du côté de l’ordonnancement des massifs, de la richesse florale, des perspectives à géométrie variable, mais bien plutôt dans une recherche permanente dans l’ombre et la lumière des traces de la pure nature.