Identification et description | |
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Nom du parc | Musée et jardins de Salagon |
Commune | Mane |
Département | Alpes-de-Haute-Provence |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Type de propriétaire | État |
Coordonnées | Musée Départemental Ethnologique 04300, Mane Mail : musee@musee-de-salagon.com |
Site Internet | musee-de-salagon.com |
Localisation | Latitude : 43.937826 |
Longitude : 5.766930000000002 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Situé non loin de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence), en
bordure nord de la plaine de Mane, le prieuré de Salagon (classé
M.H. en 1922 et 1980) constitue, après Ganagobie, l’un des complexes
monumentaux du Moyen-Âge les plus remarquables de Haute-Provence.
Acquis par le Département des Alpes-de-Haute-Provence et restauré
avec le concours du service des monuments historiques, il abrite
depuis 1981 le Conservatoire du patrimoine ethnologique de la Haute
Provence, créé à l’initiative du mouvement Alpes de Lumière. Le
monument historique, les jardins ethnobotaniques qui l’entourent, le
conservatoire et le musée sont désormais gérés par le Conseil
général des Alpes-de-Haute-Provence.
Les fouilles archéologiques
conduites dans le monument ont révélé une continuité étonnante de
l’occupation de ce lieu, de l’époque gallo-romaine à nos jours, avec
christianisation du site dès l’Antiquité tardive. Ce n’est qu’à la
fin du XIe que les bénédictins de
l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon prirent en charge le
domaine de Salagon. De ce prieuré médiéval, il subsiste
essentiellement l’église (XIIe siècle),
le logis prieural (XIIIe et XVe siècles) et des dépendances à usage agricole
(XVIe-XIXe siècles), l’ensemble s’organisant, vers
l’est et le sud, autour de deux cours caladées" fermées par de
hautes murailles. Reconstruite dans le dernier quart du XIIe siècle à partir d’une église du XIe siècle (choeur), l’église comporte deux
nefs.
Au XVe siècle, le prieuré,
donné en commende, échappa progressivement aux bénédictins il sera
vendu comme bien national à la Révolution. Un temps réhabilité au
milieu du XIXe siècle, l’ancien prieuré
servira par la suite d’exploitation agricole... jusqu’en 98, date où
il passe à la collectivité publique qui entreprend sa restauration.
Celle-ci a duré plus de quinze ans et s’est achevée par la pose de
vitraux contemporains monochromes de couleur pourpre créés par
l’artiste Aurélie Nemours dans le cadre d’une commande publique.
Au XVIIIe siècle, il est rattaché au
couvent des frères Minimes de Mane.
Entre Durance et Lure, dans
le bassin de Forcalquier à 500 m d’altitude, les jardins de Salagon
veulent montrer ce que sont les relations entre la société haut
provençale et son environnement végétal, présenter un ’manuel à ciel
ouvert’ qui soit aussi une création esthétique, un outil
pédagogique, un lieu de conservation de végétaux et de
savoirs.
Le jardin médiéval : création contemporaine qui
s’inspire attentivement des textes et des illustrations de l’époque
médiévale, ce jardin, qui comprend près de 400 plantes différentes,
entend suggérer l’allure, la diversité végétale, le charme et les
mystères des jardins du Moyen-Âge, avant la découverte du nouveau
monde.
Le jardin de simples et des plantes villageoises :
présente la flore domestique, ornementale, médicinale et aromatiques
d’usage traditionnel en Haute-Provence.
Le jardin de Senteurs :
conçu au départ pour illustrer un parcours de découverte des
aromatiques et des plantes à parfum cultivées en Haute-Provence, il
s’est enrichi peu à peu d’autres plantes odorantes, parfois
d’origine lointaine. Des collections de Sauges, d’Armoises, diverses
Ombellifères ont rehaussé ce jardin, pour le plus grand plaisir des
yeux et du nez.
Le jardin des Temps modernes : rassemble les
plantes majeures, alimentaires, aromatiques, industrielles et
ornementales des cinq continents. Proposant un voyage dans la flore
mondiale, ce jardin aide à comprendre le rôle des végétaux cultivés
dans le progrès des sociétés, autour des éléments fondamentaux que
sont les couples céréales-civilisations.
Le jardin du chêne
blanc : subdivisé en deux espaces, l’un consacré à la chênaie
fraîche, l’autre à la chênaie sèche, donne les clefs pour comprendre
le paysage végétal des collines et basses montagnes du bassin de
Forcalquier.
Superficie : inconnue
Classification : label Jardin remarquable
Arbres d’alignement : cognassier,
fonction de haie fruitière traditionnelle
Arbres fruitiers : mûriers et poiriers
anciens
Ouverture au public : oui
Durée de la visite : 01h30
Visite libre : oui
Accueil des groupes : oui
Documents disponibles : fiche de visite
Type de jardin : Jardin à la française
Statut du jardin : public
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Label Jardin Remarquable