Au XVIIe siècle, nommé alors "La Vaque", le domaine a accueilli Pierre-Paul Riquet durant les travaux de construction du Canal du Midi qu’il surplombe. Les broderies de buis (parterre Nord et parterre Sud) qui accompagnent la maison auraient été dessinés par des élèves de Le Nôtre se formant à l’hydraulique auprès de Riquet.
De remarquables platanes du XVIIe tentent de rattraper les dimensions d’un exceptionnel chêne (8 m de circonférence), daté du règne d’Henri IV. L’abondance des eaux de source sur le site a donné lieu - à l’initiative de Riquet - à la construction d’un bassin qui libère ses eaux, vers le canal et les parterres de buis, au moyen de trappes en fonte à crémaillères et de canalisation en terre cuite d’époque.
Le domaine fut repris vers 1790 par Barrié, Conventionnel, médecin et chimiste, chargé par Napoléon qui l’appelait « Le petit salpêtrier », de créer et de diriger la première poudrerie de Toulouse. Il laisse son nom au Domaine où il repose selon ses souhaits.
La propriété abrite de très nombreuses essences d’arbres : environ 200 oliviers, des bananiers, érables du Japon, libocédrus, Sophora Sun King, cyprès chauves, pins d’Arizona, d’Alep, Sumac de Virginie, ginkgo Biloba, orangers, cèdres, une chambre d’amour (fusion d’un buis et d’un tilleul bicentenaire), le platane de Riquet (350 ans et 4,50 m de circonférence), un carré de noisetiers formés en voûte et aussi un oppidum gallo romain.

Autre type de jardin :historique