Jardin à la française caractéristique (symétrie et mise en valeur des perspectives) ; il referme un bassin entouré de charmille, un nymphée, qui doit être rénové, ainsi qu’une serre.
Le parc possède de très beaux arbres dont des tulipiers de Virginie, un pin de Napoléon et des magnolias plantés parait-il par Guillaume Dubarry au retour d’un voyage outre-mer. Les arbres du parc sont des tilleuls, charmes, frênes, érables, chênes verts, savonniers, diospyros, celtis, pins de Corse, ginkgo. Les allées sont bordées de grandes haies de buis. L’allée d’eau qui borde le parc sur deux côtés (Nord et Est) était utilisée à l’époque pour des fêtes. Le « Château », copie du petit trianon, était en fait une folie qui reste une propriété privée.
Le parc a été réaménagé en 1978 lorsque la ville en est devenue propriétaire, au fil des ans l'entretien du parc a été améliorée par le travail des jardiniers (taille de formation des arbres et des arbustes, replantation, arrosage automatique). Les fabriques (nymphée, serre et portail) ont été restaurées en 1997. Par ailleurs, la frange sud du parc a été reprise en 2001 en intégrant le parking inutilisé, et en ouvrant cet espaces vers le lac de Reynerie. Ces travaux consistent à créer un nouveau canal à refaire des gazons et des plantations ; la position des entrées et leur dessin a été également repris. Enfin les sous bois ont été densifiés par des plantations d’arbustes de qualité (rhododendrons). Tous ces travaux correspondent à une amélioration du parc afin que ce patrimoine de grande qualité soit mis en valeur et que ce parc devienne une référence tant du point de vue de l’art des jardins, que sur le plan social où un site exceptionnel est mis à la disposition d’une population nombreuse et à priori peu sensible à la botanique et à l’histoire.
Ce parc, classé Monument Historique en 1961 permet à tout un chacun d’appréhender une véritable oeuvre d’art.