Identification et description | |
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Nom du parc | Parc de Portabéraud |
Commune | Mozac |
Département | Puy-de-Dôme |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Date de création | 18e siècle |
Auteur/ Créateur | Claude Mercier |
Type de propriétaire | Propriétaire privé |
Coordonnées | Portabéraud63200, MozacMail : portaberaud@aol.com |
Localisation | Latitude : 45.8935925283487 |
Longitude : 3.09505462646484 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Situé aux portes de Riom, à deux pas de l’illustre abbaye royale de Mozac, témoin
de toute l’histoire de l’Auvergne depuis sa fondation au VIIe siècle, le domaine de Portabéraud fait partie d’un site historique puisque c’est
dans l’ancien château, rasé en 1595 avec les murailles du bourg abbatial, que Louis
XI mit fin à la Ligue du Bien public par le traité de Mozac en 1465.
Le fief, acheté en 1614 par Claude Mercier, ne cessa de s’embellir au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. Anobli en 1725 par une charge royale de Président du Présidial de Riom,
c’est Michel Mercier qui fit construire la « folie » entre les années 1750 et 1779,
avec les bâtiments annexes tels que l’orangerie (actuellement logis de la propriétaire).
Tous les actes notariés (de 1673, 1679, 1786, 1830) en possession de la famille, attestent
la présence continue de jardins, vergers, potager, murailles, enclos, cabinets de
verdure, orangerie, vases, pots à feu, grille, ferronnerie, pièces d’eau, serre, puis
statues d’argile cuite.
Si, apparemment, la Révolution ne fit pas de dégâts au domaine, on ne sait pas très
bien ce que devint au XIXe siècle ce remarquable témoin de l’art de vivre de la fin du XVIIIe siècle si ce n’est que potager et jardins furent transformés en vergers de pommiers
attenants à une ferme, aujourd’hui disparue.
Il faut attendre les années 1990 pour que maison et jardins reprennent vie grâce à
l’entretien régulier qu’a entrepris la propriétaire actuelle.
Ouvrant par sept portes fenêtres sur une terrasse d'allée en pierres de Volvic, la
façade méridionale de Portabéraud domine sur une longueur de 300 mètres le parc allongé
qui lui même domine de deux à trois mètres charmille, jardin, bosquet et prairie,
situés sur le même niveau.
Malgré son état dégradé, la charmille garde de sa beauté d’antan. Elle est parallèle
à la route dont elle est séparée par un mur, interrompu par une magnifique entrée
avec grille et décors de pierre.
Le jardin, (0,8 ha), est ordonné de façon très classique par quatre allées orthogonales
se croisant à un ancien bassin de milieu, aujourd’hui disparu. Du parc, on y accède
par un bel escalier.
Le bosquet de charmes, enrichi par quelques platanes et autrefois dénommé « cabinet
de Flore », sépare le jardin de la prairie. En son milieu, est érigée une statue d’argile
cernée de bancs de pierres courbes.
Anciennement potager et vignes, la prairie s’étend sur un espace libre d’environ 1ha
et offre des vues lointaines sur le château de Tournoïl et les collines de Mirabel.
Un buis plus que bicentenaire et des canalisations d’argile témoignent de la destination
et de la qualité des lieux.
Un long canal, alimenté par deux sources et au tracé en forme de Z longe successivement
le jardin, le bosquet et la prairie, tous éléments bordés au nord par un mur qui les
sépare du parc.
Autre élément décoratif : grille
Superficie : inconnue
Protection : inscrit au titre des Monuments Historiques
Arbres : mûrier, noyer d’Amérique, charmille
Arbres d’alignement : marronniers, tilleuls, charmes, platanes
Arbustes : actidinia, figuiers, ifs, buis, cyprès
Plantes vivaces : rosiers, yuccas, pivoines, hydrangeas
Fleurs annuelles : cosmos
Ouverture au public : oui
Durée de la visite : 00h45
Visite libre : oui
Visite guidée : oui
Type de jardin : Jardin à la française
Éléments de décoration : Statues, Serre, Sculptures, Cours d’eau
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Inscrit au titre des Monuments Historiques