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Conseil Scientifique

Le Conseil Scientifique conseille le Président, le Bureau et le Conseil d’administration sur les orientations à caractère scientifique et culturel de l’Institut.

Présidente

Cristina Castel-Branco

Architecte-paysagiste

Cristina Castel-Branco est architecte paysagiste, docteur ès Histoire de l’art des jardins, d’origine portugaise. Elle enseigne dans différentes écoles et universités à travers le monde.
En 1985, elle obtient un diplôme de l’Institut supérieur d’agronomie à Lisbonne. Elle complète sa formation par un master en architecture paysagiste à l’Université du Massachusetts en 1989 et poursuit son cursus au sein de l’école de design de l’Université de Harvard.
Entre 1994 et 1997, elle dirige la restauration du Jardin Botanique du Palais National d’Ajuda tandis que parallèlement elle est responsable de l’Exposition Universelle de 1998.
Elle est également spécialiste de la restauration des jardins historiques et du design écologique.
En 1991, elle créée au Portugal l’agence ACB Arquitectura Paisagista, se spécialisant dans différents domaines – la botanique, l’art du jardin et l’urbanisme.
Depuis 2006, elle est membre du Comité Scientifique des Paysages Culturels de l’Unesco (ICOMOS). Et depuis 2013, Présidente du conseil scientifique de l’Institut Européen des Jardins et Paysages.
Elle a traduit en 2003 la biographie romancée d’André Le Nôtre, signée par Erik Orsena. Ce dernier a préfacé en 2004 son livre Félix de Avelar Brotero – Botaniste Portugais 1744-1828.

Membres

Emmanuel Ducamp
Emmanuel Ducamp

Historien de l’art

Diplômé en Droit et Histoire de l’Art de l’Université de Paris X, Emmanuel Ducamp a été directeur éditorial chez Alain de Gourcuff Editeur à Paris entre 1992 et 2001. A ce titre, il a coordonné la publication d’une série d’ouvrages sur l’architecture, les arts décoratifs et l’art russe aux XVIIIe et XIXe siècles. Avec Oleg Neverov, conservateur au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, il a collaboré à l’ouvrage Grandes collections de la Russie impériale, publié en France en 2004 (Flammarion). Plus récemment, il a dirigé la publication de Tsarskoïe Selo, grand ouvrage sur les palais et jardins de cette résidence impériale d’été (Swan Editeur, Paris, 2010, et Thames & Hudson, Londres, 2012) et publié Saint-Pétersbourg, grand livre de référence sur l’histoire générale et l’architecture de la ville et de ses palais (Editions Citadelles et Mazenod, Paris, 2012). Les jardins étant un de ses grands centres d’intérêt, Emmanuel Ducamp s’intéresse depuis longtemps aux parcs impériaux et aristocratiques en Russie, desquels il a publié de nombreuses aquarelles conservées dans les collections des musées russes. Professeur à l’Ecole du Louvre, il donne régulièrement des conférences sur des sujets russes ou français en Angleterre et aux Etats-Unis (Metropolitan Museum of Art, New York ; J.-Paul Getty Museum, Los Angeles ; San Francisco Museum of Art, etc). Membre de l’Association des Parcs botaniques de France et de la Société des Amateurs de Jardins, Emmanuel Ducamp est président de l’Association Paris-Saint-Pétersbourg, qui promeut les rapports culturels entre la France et la Russie.

Marco Martella

Ecrivain, jardinier et historien des jardins

Il dirige la revue Jardins, une publication annuelle et thématique qui se propose d’explorer le jardin dans ses dimensions existentielle, philosophique et poétique, à laquelle collaborent artistes, paysagistes, jardiniers, écrivains, historiens de l’art, sociologues.
Il est le « traducteur-auteur » d’un essai sur l’art des jardins, Le jardin perdu (Jorn de Précy, Actes Sud, 2011), et du récit Jardins en temps de guerre (Teodor Cerić, Actes Sud, 2014). Ces ouvrages ont été également publiés en italien et, dès avril 2018, en espagnol. En 2016 est sorti en Italie son essai Tornare al giardino (Ponte alle Grazie).Il a organisé des colloques internationaux sur l’art des jardins (L’héritage d’André le Nôtre, 2013, Les jardins d’artistes en Europe au XIXe siècle, 2015, Que deviennent les jardins historiques ?, 2017), pour le Département des hauts de Seine, en partenariat avec l’Institut européen des jardins et paysages et ICOMOS-France.
Il a publié plusieurs articles sur l’art des jardins dans des revues spécialisées comme Polia ou dans des publications culturelles comme La revue des deux mondes.  Depuis 2016, il publie une chronique mensuelle dans le magazine italien Gardenia.

Mónica Luengo Añón

Historienne de l’art et architecte-paysagiste

Mónica Luengo Añón est historienne de l’art et architecte paysagiste.
Elle a été présidente du Comité Scientifique des Paysages Culturels de l’ICOMOS-IFLA et Directrice du cursus Master en Patrimoine culturelle et naturelle : option innovation, recherche et développement à l’Université international d’Andalucía. Elle est membre de l’Instituto de Estudios Madrileños.
Elle est spécialisée dans la théorie et la pratique de l’évaluation, de l’inventaire, de la conservation et de la gestion des paysages culturels et dans la recherche, la restauration, la conservation et la gestion des parcs et jardins historiques. Elle a également travaillé en tant que Consultant en Patrimoine Mondial. Au cours des 15 dernières années, elle a organisé des séminaires, des expositions et a donné des conférences à l’international sur les jardins historiques et les paysages culturels.
Fondatrice et directrice depuis 1999 de l’agence ATP (Arquitectura, Territorio y Paisaje), elle a mené à bien des projets de restauration de monuments tels que le Real Monasterio de Guadalupe, le Palacio de la Mosquera, la Madinat al-Zahra, etc. D’autres projets comprennent des plans de gestion et de conservation de paysages culturels, parcs et espaces urbains, jardins historiques publics ou privés.
On compte parmi ses publications des ouvrages tels que Jardines Históricos de España, Jardins d’Espagne, El Capricho de la Alameda de Osuna et des articles dans Historic Gardens et Climate Change, Parámetros del jardín español, Mediterranean gardens, Revitalización de centros históricos, Agua y paisajes culturales, Valor cultural del Paisaje rural, Palacio de Liria, etc.

Bénédicte Duthion

Attachée de conservation du patrimoine

Sa formation initiale associe trois composantes : jardins et paysages, environnement et patrimoine culturel. Ses premières recherches portent sur la relation art / nature.
Entre 2000 et 2002 elle assure la direction du Musée d’Art et d’Archéologie de Cluny (Saône-et-Loire). Dans ce cadre elle s’intéresse plus particulièrement à l’histoire des jardins au Moyen Âge.
Depuis 2003, elle exerce son activité professionnelle au sein du service de l’Inventaire et du Patrimoine culturel de la Région Normandie où lui sont confiées des missions de chef de projet et de chargée d’études.
En tant que chef de projet, elle est membre des commissions scientifiques interrégionales pour les musées, responsable du partenariat scientifique et technique avec le Musée des impressionnismes Giverny (établissement public de coopération culturelle) et de la démarche Itinéraire culturel européen sur l’impressionnisme. Elle accompagne également des opérations de restauration de monuments historiques et des initiatives en matière d’étude du patrimoine culturel immatériel.
En tant que chargée d’études, ses missions portent dans un premier temps sur le thème des lycées (publication Du collège des jésuites au Lycée Corneille de Rouen, 2015) puis sur celui des jardins.
Dans le cadre de ses fonctions elle est aussi commissaire d’exposition (dernièrement « Le mouvement entre représentation et expérimentation » à l’occasion du 30ème anniversaire du Fonds régional d’acquisition des musées).

Margherita Azzi-Visentini

Professeur d’histoire de l’architecture

Margherita Azzi Visentini, master en Lettres, doctorat en histoire de l’art, est professeur d’histoire de l’architecture, du jardin et du paysage au Politecnico di Milano. Elle est l’auteur de plus de 250 publications. Elle s’est intéressée principalement au Palladio, à son influence dans le monde anglo-saxon, à l’architecture de la villa et du jardin à l’ère moderne dans la Vénétie, aux colonies anglaises de l’Amérique et aux Iles Borromées, aux sources pour l’étude du jardin italien, aussi qu’au voyage dans les Alpes.
Elle collabore avec CISA, Vicence ; Fondazione Benetton Studi Ricerche, Trévise; le Centre d’études sur la culture et l’image de Rome; Archivio del Moderno, Mendrisio (Suisse), et autres institutions. Elle est présidente du Prix du Jury pour une dissertation sur le jardin « Verbania Editoria & Giardini », membre du jury « Il Parco più Bello », membre de AIAPP, de Ateneo Veneto, de l’Istituto Veneto di SS.LL.AA, du Comité International ICOMOS-IFLA pour les paysages culturels, et senior member de la SAH, Chicago. Elle a été professeur invité à Dumbarton Oaks et au CASVA, Washington et au Yale Centre for British Art, New Haven.
Une monographie sur la relation entre les villas de la Vénétie et le paysage, Paesaggi di villa. Architettura e giardini nel Veneto (en collaboration avec M. Cunico et G. Rallo) a été publiée en 2015.

Paolo Pejrone

Architecte-paysagiste

Paolo Pejrone est architecte-paysagiste d’origine italienne. Il est diplômé en architecture de l’Ecole polytechnique de Turin. Il fut étudiant de Russell Page, et a assisté à l’atelier de Roberto Burle Marx à Rio de Janeiro. Depuis 1970, il a travaillé en Italie, France, Espagne, Suisse, Arabie Saoudite, Grèce, Angleterre et Allemagne en tant que paysagiste. Depuis 1972, il travaille en permanence sur le thème du jardin, pour de nombreux journaux et magazines.
En plus de son travail, il a occupé différents postes tels que vice-président pour l’Italie de la société internationale de dendrologie (IDS), membre fondateur de l’association italienne des architectes paysagistes (AIAPP) et président fondateur de l’Académie des jardins Piémont. Depuis 2015, il est président de l’association des parcs et jardins d’Italie (APGI).
Il est l’auteur de plusieurs livres, entre autres : Les Jardins d’Agnelli. L’histoire d’un domaine d’exception (1998), In giardino non si è mai soli (2002), Il vero giardiniere non si arrende (2003), I miei giardini (2008), Gli orti felici (2009), La pazienza del giardiniere (2009 et 2011).

Iris Lauterbach

Professeur honoraire à l’Université de Munich

Après ses études d’histoire de l’art et de philologie romane à Mayence, Pavie et Paris, elle a travaillé à l’institut chrétien d’archéologie et d’histoire de l’art de Fribourg. Elle a mené des recherches à la Bibliotheca Hertziana à Rome et enseigné l’histoire de l’art des jardins à l’université technique de Munich. Elle est membre du réseau international d’histoire de l’art, dont elle est co-fondatrice, du réseau des orangeries d’Allemagne, du cercle des jardins historiques de la société allemande pour l’art des jardins et la culture paysagère.

Nathalie de Harlez

Historienne des jardins

Nathalie de Harlez est historienne des jardins, d’origine belge. Elle est docteur en Histoire art et archéologie de l’Université de Liège (2015). Sa thèse porte sur « L’art des jardins dans les Pays-Bas méridionaux et la  principauté de Liège (1761-1827). Evolution du goût et passion botanique sous l’influence des Lumières ».
Coordinatrice de l’Inventaire des parcs et jardins historiques de Wallonie, publié en neuf volumes (1993-2008), elle est l’auteur d’un ouvrage de synthèse consacré à l’histoire des Parcs et jardins historiques de Wallonie intégrant notamment un dictionnaire des créateurs du XVIIIe siècle à nos jours (Institut du Patrimoine wallon, 2008).
Coordinatrice d’études de jardins historiques, elle a réalisé l’étude préliminaire à la restauration des jardins de la villa Médicis à Rome ainsi que des études préalables à la restauration des jardins de la villa Demoiselle à Reims, du château d’Annevoie et du château de Freÿr en Belgique.
Enseignante à Gembloux Agro-Bio Tech, elle collabore également à un Master complémentaire conjoint en conservation restauration du patrimoine culturel immobilier réunissant les trois Académies universitaires francophones du pays.
Nathalie de Harlez est membre spécialiste « jardins historiques » auprès de la Commission royale des Monuments sites et fouilles et membre du Comité international des paysages culturels de l’ICOMOS (depuis 2012).
Elle est également membre du jury du Prix littéraire René Pechère récompensant un ouvrage francophone mettant en valeur l’art des jardins et du paysage.

Peter Goodchild

Spécialiste anglais des jardins

Peter Goodchild assure le rôle de conseiller et de conférencier spécialiste des jardins et des paysages et de leur préservation en Grande Bretagne et à l’international. Il a étudié l’horticulture, le paysagisme et la protection de l’environnement à l’université.
De 1979 à 2006, il est basé à l’Université de York avec pour spécialité l’histoire, la préservation et la durabilité des paysages et des jardins d’intérêt historique. Son travail a contribué à l’établissement en 1984 d’un registre officiel des parcs et jardins d’intérêt historique pour le Heritage Trust en Angleterre. Il a également conduit à la mise en place du projet de base de données pour Parks and Gardens UK, en partenariat avec l’Association of Garden Trusts.
Depuis 2005, il est membre de l’International Conservation Board (ICB) du Muskauer- Park- Muzakowski World Heritage Site et du Branitzer Park. Il est également membre conseiller de l’International Scientific Commitee on Cultural Landcapes (ISCCL), ainsi que membre de l’ICOMOS (UK Cultural Landscapes and Historic Gardens Committee) pour la Grande-Bretagne.
Il est l’actuel directeur de Garland (The Garden and Landscape Heritage Trust), basé à York, dont le principal objectif est d’établir un programme complémentaire d’éducation sur l’histoire et la préservation du patrimoine extérieur avec une référence particulière aux jardins et paysages.

Julie Deslondes

Directeur des Archives départementales du Calvados

Julie Deslondes est diplômée de l’Ecole des Chartes (classée 2ème par ordre de mérite) et sortie major de l’Institut National du Patrimoine en 2001, a débuté sa carrière comme directrice adjointe des Archives départementales des Bouches du Rhône, avant de rejoindre le Calvados en 2008.
Elle a été responsable des archives contemporaines et modernes, responsable du département d’accueil du public et du système d’information. Elle a également porté le projet d’ « archives électroniques » du Calvados. Elle dirige depuis le 1er septembre 2013 la quarantaine d’agents composant l’équipe des Archives départementales du Calvados.
En parallèle de ses fonctions au conseil général du Calvados, Julie Deslondes est chargée de cours en master à l’Université de Caen Basse-Normandie.

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