Ce parc d’agrément à la française, redessiné à la Restauration, en comprend les figures classiques : statues et vasques en pierre ou en terre cuite, orangerie et petit théâtre, allée de tilleuls, charmilles taillées. Il descend en pente douce depuis le bois de La Moglais en direction des rives du Gouessan et du plan d’eau de Lamballe. De jeunes cerisiers à fleurs conduisent de la grille d’entrée jusqu’aux douves ornementales. La cour d’honneur est entourée de grands arbres, chênes et tilleuls, pour l’essentiel.
Derrière le château, le théâtre apparaît dans l’écrin des bois, au bout de la grande pelouse bordée de longues allées ; une guirlande souple de rosiers lianes souligne la rectitude des charmilles taillée et les décorent en même temps ; à leur pied courent des plates-bandes de vivaces, de roses et de petits arbustes (camélias, rhododendrons, deutzias, viburnums, pivoines, hydrangeas, iris, etc.) ; leur ordonnancement est guidé par les différentes expositions, ainsi que par des partis pris de couleurs (feuillages et fleurs) aux tons majoritairement pastel. Leurs floraisons se renouvellent de la fin de l’hiver jusqu’à l’automne, avec au printemps la floraison des azalées, des rhododendrons, des iris, des pivoines, et au début de l’été celle des rosiers lianes, peu remontants, qui imposent leur couleur rose pendant quelques semaines.
Les toitures de l’orangerie émergent sur la gauche mais c’est en parcourant l’allée des demoiselles ou des danseuses qu’on aura sur ce pavillon la meilleure perspective. Un parterre de buis, de lavandes et de roses a été réinstallé juste sous ses portes-fenêtres.
A gauche du château un petite roseraie se développe, collection de roses anciennes (100 variétés environ) et modernes : roses de chine, polyanthas, roses anglaises et hybrides modernes.