Dans l’axe avant du château, un jardin à la française recréé à partir de 1970 s’inspire du plan terrier du XVIIIe siècle. Dans l’axe arrière, au pied de la terrasse et précédent un miroir d’eau, broderies et fontaines composent un jardin À l'italienne. Un jardin d’utilité, le long d’une belle allée de tilleuls d’origine, comprend un vivier à poissons, un très rare colombier à eau, une glacière en forme de pyramide. Au-delà de la glacière, on découvre les fameux jardins d’eau surprises, une création de l’actuel Comte de Vendeuvre qui s’est inspiré d’une tradition familiale. Entre les deux bras de la Dives, parmi les topiaires et les fabriques, l’eau facétieuse jaillit et vous surprend. Parmi les îles et les cascades, sont dispersés les différentes fabriques associées à des contes antiques : pont chinois, fontaine des muses, arbres de cristal, temple de la sérénité, cascade des tortues, chambre de cléance, kiosque à musique, escalier d’eau... après avoir contourné le miroir d’eau, et enjambé un pont, on distingue à travers les platanes, le pavillon du ciel, surmontant la grotte nymphée. Cette chambre de fraîcheur permettait de passer un moment à l’abri de la chaleur, dans un décor insolite de 200 000 coquillages incrustés sur les murs. Au-delà de la grotte, Guy de Vendeuvre a fait renaître ce jardin privé, ouvert exclusivement sur demande pour les groupes. Il s’est inspiré des jardins de Pilnitz, palais d’été des rois de Saxe, près de Dresde, pour composer ces cinq chambres de verdure entourées de haies de charme. On y redécouvre des joyeusetés hydrauliques : une orgue d’harmonie, une tente tartare, un jeu de marelles inattendu, un complément mystérieux est apporté par un labyrinthe sauvage et un autre de forme géométrique. Au détour de l’allée, on aperçoit peut être des paons blancs, des chèvres miniatures, des faisans dorés, des poules de chine...

Autre élément décoratif : colombier