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- Conférence
Entre patrimoine et création contemporaine : la renaissance du parc et des jardins d’Ancy-le-Franc par Laure QUONIAM – Château de Bénouville
Depuis 2014, suite à une étude historique menée depuis 2012 et à un schéma d’aménagement général validé par la Direction Régionale des Affaires de Bourgogne, l’architecte-paysagiste Laure Quoniam poursuit sa quête d’harmonie artistique entre le Temps de l’Histoire et l’espace du Présent avec ce chantier de grande envergure. C’est toute l’histoire depuis 1576, l’étude et le projet de re-création des jardins d’Ancy-le-Franc qui feront l’objet de cette conférence abondamment documentée et illustrée. Ce travail assez unique sur un monument privé d’une telle importance, vient d’être nominé pour les Victoires du Paysage 2018, dont la remise des prix aura lieu en décembre 2018.
Laure Quoniam
Après avoir obtenu son diplôme d’architecte à Paris, Laure Quoniam part en 1984 à l’université d’Harvard où elle se forme au paysagisme. Diplôme en poche, elle rejoint l’agence du paysagiste américain Dan Kiley, implantée dans les montagnes du Vermont. De retour en France en 1991, elle est mandatée par le Ministère de la Culture dans le cadre de la loi-programme qui accorde des subventions pour aider les particuliers à la restauration de leurs jardins historiques. En 1989, elle est appelée pour réhabiliter le Site du Pont du Gard. L’ampleur de la mission nécessite qu’elle monte une équipe. Ce sont les débuts de son agence où elle réalisera quelques 300 études et aménagements paysagers privés et publics en France et à l’étranger. Convaincue que chaque lieu porte une singularité qui touche le cœur ou la mémoire de l’homme, ses réponses créatrices convoquent la culture sous toutes ses formes. Aussi avec l’aide d’interventions d’artistes, ses réponses paysagères sont des allégories : « La faute de l’abbé Mouret » au Festival international des jardins à Chaumont-sur-Loire (1992), le jardin intérieur du Siège Social de la RATP (1995), une interprétation du logo de la Régie, métaphore du plan du métro, le « patio Jackson Pollock » (2011), Seine Saint-Denis, etc. Pour Ancy-le-Franc, elle exposera les réflexions historiques et artistiques qui l’ont poussé à créer le Parterre aux fleurs, le futur jardin de la Pharsale interprétation de la fresque et la pérennité du parc avec le réchauffement climatique.