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Le Jardin La Boulaye à Belle-Île-en-Mer par Véronique de LABOULAYE – Château de Bénouville
Il y a 22 ans, le Jardin La Boulaye était une friche de six hectares dans un vallon abandonné de la côte sauvage de Belle-Île-en-Mer. D’un chaos, Véronique et Rodolphe de Laboulaye ont fait surgir un jardin où de vastes perspectives ouvertes au vent et aux embruns succèdent à des enclos resserrés autour d’une dominante végétale ou minérale. Terrasses de roses et d’agapanthes, de santolines et de buis, sculptures de pierre et de fer, sentiers de bruyères et d’asphodèles, bordures d’hortensias, plans d’eau et cascades, anciens murets et carrières, vieux saules couchés couverts de mousses et de lichens, labyrinthe d’ajoncs aux sept cercles concentriques, vergers de pommiers près d’un lavoir ancestral, escalier bordé de cistes, jalonnent maintenant une promenade en dédale poétique. Le Jardin La Boulaye a reçu le prix « Coup de cœur 2011 » décerné par l’Association des Journalistes du Jardin et de l’Horticulture.
Véronique de Laboulaye
Sensibilisés à la nature depuis leur enfance, Véronique de Laboulaye et son mari Rodolphe avaient déjà créé cinq jardins en amateurs, là où la vie professionnelle les avait conduits, en France et aux États-Unis. Les visites de Vasterival, du Parc des Moutiers et de Kerdalo avaient suscité en eux le désir d’un jardin dans un vallon proche de la mer, avec un ruisseau, de la vue et des attaches familiales. En 1993, ils ont réalisé leur rêve sur la côte sauvage de Belle-Île-en-Mer, dans le Morbihan, en se lançant à l’assaut de six hectares de friches et en mettant en valeur des traces d’un passé agricole retrouvées. Sans discontinuer, Véronique de Laboulaye conjugue son inspiration et celle de la nature pour enrichir le jardin de nouvelles scènes. Elle le fait visiter sur rendez-vous toute l’année.
A lire :
Jardin La Boulaye, Belle-Île-en-Mer, Véronique de Laboulaye, 2011