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Le parc du domaine de Carneville, enjeux d’hier et de demain par Guillaume GARBE – Château de Bénouville
C’est à partir de 1755 que la famille Symon de Carneville entreprend la construction du logis principal du domaine de Carneville. Sa volonté : une architecture et un paysage complémentaires dans une recherche d’esthétique et d’équilibre. La nature sert d’écrin et met en scène le château, emblème physiocratique du Cotentin.
L’assèchement des marais par ordre de la couronne entre 1764 et 1770, puis la création d’un étang et de miroirs d’eau par le vicomte René Clerel de Tocqueville renforcent cette volonté d’équilibre esthétique et écosystémique, utile et agréable. Face aux enjeux climatiques et environnementaux additionné d’une fréquentation de plusieurs dizaines de milliers de visiteurs par an, la recherche d’équilibre doit s’adapter. La gestion de ce domaine s’écrit entre volontés humaines et naturelles, en constants changements.
Depuis le milieu du XVIIIe siècle, chaque génération dessinera alors le « paysage de ses contemporains ».
Guillaume Garbe
Né en 1991 à Cherbourg-en-Cotentin, Guillaume Garbe a depuis son enfance porté toute son attention sur le patrimoine historique et naturel du Cotentin. Après des études à l’Institut Catholique de Paris, puis à l’école du Louvre, il mena de concert une activité de galeriste, d’expert (FNEPSA) de l’école de Barbizon et à partir de 2012, de propriétaire gestionnaire du château de Carneville.
Élu au conseil d’administration de la Demeure Historique depuis 2015, il consacre à présent tout son temps et son énergie à la sauvegarde et au partage du domaine en collaboration avec l’Association des Amis du Château de Carneville (AACC). L’élection du château en tant que « Monument Emblématique de Normandie » dans le cadre de la « mission patrimoine » portée par Stéphane Bern, apporta une portée nationale à ce projet patrimonial, naturel et social.