L’expérience des jardins à Rouen au XIXe siècle par Bénédicte PERCHERON – Archives du Calvados

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L’expérience des jardins à Rouen au XIXe siècle par Bénédicte PERCHERON – Archives du Calvados

Autrefois réservés au clergé et aux grandes familles aristocratiques, les jardins à Rouen s’ouvrent au peuple au cours du XIXe siècle. En devenant nationales, les collections botaniques les plus rares servent désormais un enseignement public, avant de pouvoir être visibles par tous. Au milieu du siècle, les rues étroites de Rouen et l’entassement des logements insalubres, laissent peu de place à la végétation en ville. Les grands travaux de modernisation de la ville, inspirés de l’urbanisme haussmannien, donnent naissance à de nouveaux espaces verts, notamment le square Solférino. Plus tard, Rouen s’équipe de squares et de jardins dédiés aux ouvriers. Les jardins sont désormais synonymes d’hygiène, en favorisant la circulation de l’air. Ils revêtent de même une dimension sociale forte par leur localisation au cœur de quartiers populaires. La conférence s’intéressera à l’expérience des jardins à Rouen au XIXe siècle, de leur conception à leurs usages.

Bénédicte Percheron

Bénédicte Percheron est ingénieur de recherche pour le projet Urbanature (savoirs et cultures de la biodiversité urbaine) rattaché l’Université Gustave Eiffel. Elle est docteur en histoire contemporaine, spécialisée en histoire des sciences et en études patrimoniales. Elle est l’auteur d’une thèse, sous la direction de Yannick Marec, soutenue en 2014 intitulée Les sciences naturelles à Rouen au XIXsiècle : muséologie, vulgarisation et réseaux scientifiques (1789 – 1923), parue en 2017 aux éditions Matériologiques. Elle a été post-doctorante à la Fondation Maison des sciences de l’homme de Paris pour l’ANR Biolographes de 2015 à 2017 et a travaillé sur les transferts de savoirs biologiques dans la littérature du XIXe siècle. Elle est chercheur associé du Groupe de recherche d’histoire de l’Université de Rouen : GRHis EA 3831. Elle est par ailleurs titulaire d’un doctorat de musicologie soutenu en 2007.