Une centaine d’articles évoque l’existence d’un jardin mais cela concerne surtout des achats, des ventes, le paiement de cens, l’exercice des droits seigneuriaux et les problèmes d’adduction d’eau pour les arroser. La nature des jardins, ni ce que l’on y cultivait, n’est généralement précisée, mais c’était sans doute des jardins vivriers. On y parle également beaucoup des jardins du Roi de Marseille et Hyères.

Quelques articles à retenir :

B 59. Commission donnée par le premier président de la Chambre des Comptes et Cour des Aides, de fixer les devis et prix des embellissements que le roi désire être faits à ses maisons, parc et jardin d’Hyères (entre 1309 et 1565).

B 116. Provision des offices de professeurs de chimie et de botanique en l’Université d’Aix (entre 1693 et 1700).

B 227. État des menues nécessités, ou des gages, frais de bureau et de buvette de la Chambre des Comptes de Paris : (…) Les dépenses de (…) et de jardinage d’agrément, etc. (1542-1543).

B 999. Investiture par la Chambre des Comptes de Provence à François Bérard, marchand d’Aix, d’un banc « dans le dict palais, le quel banc se confronte, d’une part avecque la tour dicte de Chaperon et par derrière de long en large et jusques à la meuraille du parc des grands crotons » (entre 1545 et 1567).

B 1931. Dépenses concernant le jardin du Roi à Hyères : les travaux sont placés sous la direction du chevalier Pelloye, gentilhomme italien. Le jardin et le parc devront comprendre les terres appartenant à (…).Compte du chevalier Pelloye : Payé à trois maîtres maçons et dix « laboreurs », pour deux mois de travail, 250 l. Pour avoir tracé les allées du parc, 521. 10 s. Pour avoir planté des orangers, 177 1. 2 s. Voyage de l’architecte à Aix, 20 l. Comptes de Pierre Pignolly, receveur général des finances en Provence. Parmi les dépenses figurent : 400 l payées à Pierre de Cazal, dit le chevalier Pelloye ; 2000 l à répartir entre les ouvriers qui ont travaillé au « bastiment du Roy » ; 240 l à Alexis del Poizo, maître-maçon et « priffachier » de la construction ; 200 l. à Ant. de la Verda, tailleur de pierres (…). Prix-fait entre Jean de Sade-Mazan, surintendant des travaux exécutés à Hyères, et Alexis del Poizo, maçon. Id. avec Francisque Dentrous, fontainier. (Celui-ci s’engage à établir deux fontaines dont les quatre tuyaux fourniront un module d’eau égal). Compte de Jean-Estève Roux, pour l’entretien du jardin du Roi (1566-1570).