Identification et description | |
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Nom du parc | Le moulin d’Athie |
Commune | Athie |
Département | Côte-d’Or |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Date de création | 1970 |
Type de propriétaire | Propriétaire privé |
Coordonnées | 21500, AthieMail : ppoillot@wanadoo.fr |
Localisation | Latitude : 47.6557621917657 |
Longitude : 4.3366813659668 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
L’origine du moulin d’Athie remonte au Moyen-Age. Construit par les moines de l’abbaye
de Moutiers Saint-Jean, l’une des plus anciennes abbayes de France, son histoire est
connue de manière ininterrompue depuis le milieu du XVIe siècle lorsqu’il fut cédé à la communauté des moines par l’abbé commendataire. En
1555, les moines le donnent à bail à deux habitants d’Athie, à charge pour eux de
le remettre en état et de l’entretenir.
Leurs descendants l’occupent jusqu’au début du XVIIIe siècle. Plusieurs meuniers se succèdent jusqu’à la Révolution. Vendu comme bien national
en 1792, il reste la propriété des descendants des acquéreurs jusqu’en 1936 ; au début
du siècle, ils l’avaient reconverti en fromagerie.
A nouveau mis en vente, il devient la propriété d’une famille qui s’en sépare en 1974.
Le moulin et les prés attenants sont alors achetés. Immédiatement des travaux sont
entrepris pour donner l’aspect d’une « demeure » à ce qui était à la fois une usine
et une exploitation agricole ; les premières lignes du parc et des jardins sont jetées
dans ce qui n’était alors que prés, jachères, enclos à cochons et on donne à l’eau,
au bief et aux bâtiments du moulin la place essentielle qu’ils devaient avoir dans
l’ensemble créé.
Au coeur de la Bourgogne, à une une heure et demie de Paris par le TGV, ce site d’environ
5 hectares, bordé par l’Armançon et traversé par le bief du moulin, associe un jardin
de fleurs, une roseraie, un jardin blanc et un parc comptant plusieurs centaines d’espèces
et de variétés d’arbres (conifères et feuillus), d’arbustes et de rosiers.
Cet ensemble, créé à la fin des années 1970, entre dans sa phase de maturité.
Autre élément décoratif : gloriette, déversoir du bief au fond du parc, bassin avec collection de nénuphars, un cadran solaire à sept faces
Superficie : 5ha
Arbres : une quinzaine de variétés d’érables, une dizaine de marronniers, des althéas, broussonetia, catalpas, cedrela, des cercydiphyllum, des cercis, un cladrastris une dizaine de cornouilliers, corylus colurna, des cotinus, un davidia (l’arbre aux mouchoirs), des frênes (une dizaines de variétés), gleditzias, halesias, koelreuthérias, liquidambars, une trentaine d’espèces ou de variétés de magnolias, nyssas (dont un « sinensis de 20 ans), parrotias, zelkovas, abies (dont deux rares Nordmanniana « robusta ») araucaria, calocèdres, cèdres, une vingtaine de variété de chamaecyparis, des cryptomerias (dont un « cristata crêtes de coq » de 8 mètres de haut), cunninghamia, ginkgos, mélèzes, metasequoias, une dizaine d’espèces de piceas, pins (dont un rare pin de Schwerin), sequoia sempervirens, sequoiadendrons, taxodium (dont un rare « ascendens nutans »), thuyas, thuyopsis etc.
Arbres fruitiers : pommiers et des pruniers à fleurs (une trentaine de variétés)
Arbustes : environ 450 variétés de rosiers dont plus de 300 variétés anciennes, en particulier des rosiers thé et une quinzaine de variétés galliques qui se trouvaient probablement à la Malmaison au temps de l’Impératrice Joséphine, exochordas, seringats, lilas, weigelias, kolkwitzias
Plantes vivaces : collection de plus d’une centaine de pivoines dont une quarantaine de pivoines arbustives
Ouverture au public : oui
Durée de la visite : 01h00
Visite libre : oui
Visite guidée : oui
Documents disponibles : fiche de visite et plan du parc
Type de jardin : Jardin à la française, Jardin à l'anglaise, Arboretum
Éléments de décoration : Roseraie, Cours d’eau, Bassin, Topiaire
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Aucune classification