Identification et description | |
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Nom du parc | Jardin du logis de la Baronnière |
Commune | Vançais |
Département | Deux-Sèvres |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Type de propriétaire | Propriétaire privé |
Coordonnées | 3 rue du Château79120, VançaisMail : f.dunkley@voila.fr |
Localisation | Latitude : 46.2787202045663 |
Longitude : 0.0237321853637695 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Le plus ancien seigneur de la Baronnière connu est Jean des Gittons qui épousa Françoise
d’Alloue en 1400 et son fils, Briand des Gittons épousa Marguerite Rabault de Lancières
en 1449. Le premier document confirmant la présence du château construit face à la
maison forte de Lancières date de 1553. Les états des lieux de 1657 et 1771 confirment
la présence de douves avec un pont-levis, un donjon, un logis, des tours, un pigeonnier,
une chapelle construite en 1614 toujours présente, une métairie, un jardin et des
vignes. Au XVIIIe siècle, la seigneurie échoie aux marquis de Castellane et en 1791, Michel-Ange-Boniface,
marquis de Castellane émigre et meurt à Londres en 1799. Ses biens sont confisqués
et vendus en 1797. Dès 1832, les bâtiments sont répartis entre 5 propriétaires et
du milieu du XIXe siècle au début du XXe siècle, les éléments détruits contribuent à la construction de nombreux bâtiments
du village.
Inhabité pendant de nombreuses années et dans un piteux état, le logis est en cours
de restauration depuis l’an 2000, il a obtenu le label de la Fondation du Patrimoine
en 2005. L’atelier/galerie des propriétaires est ouvert sur rendez-vous, des tableaux
sur le thème des jardins y sont exposés avec possibilité de leçons de peinture.
Devenus propriétaires des vestiges du château de la Baronnière en 2000, il nous semblait tout aussi important de transformer la friche qui avait envahi ce lieu que de sauvegarder la bâtisse de l’état de délabrement dans lequel elle se trouvait. Si notre passion pour les jardins s’est développée lors de notre long séjour en Ecosse, nous avons néanmoins décidé de ne créer ni un jardin à l’Anglaise ni un jardin à la Française mais plutôt de sélectionner des éléments en harmonie avec la bâtisse, son histoire, le terrain et nos tempéraments d’artistes. L’emplacement de la tour a été délimité et planté de graminées et plantes grasses, un petit jardin d’herbes aromatiques de style Renaissance le côtoie, suivi d’une chambre bordée de charmilles abritant des roses anciennes et pivoines aux parfums subtils ainsi que de nombreuses vivaces dans des harmonies de tons blancs, gris, roses, mauves et bleus. D’un côté de cette charmille se trouve un petit verger, une tonnelle de rosiers blancs est en projet. De l’autre côté apparait un petit potager bordé de buis. Des rosiers anciens, et rosiers lianes, des clématites, un hydrangea petiolaris, un trachelospermum, du jasmin et du chèvrefeuille s’étirent le long de l’emplacement des douves et dans la cour du logis alors que les hortensias, hostas et rhododendrons se blottissent à l’ombre.
Superficie : inconnue
Arbustes : rosiers anciens, rosiers lianes, magnolia stellata
Ouverture au public : oui
Durée de la visite : 00h30
Visite libre : oui
Documents disponibles : plan du jardin, plan du site et détails de la restauration du logis
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Aucune classification