Identification et description | |
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Nom du parc | Domaine des Roches Blanches |
Commune | Le Pin |
Département | Deux-Sèvres |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Date de création | 1850 |
Auteur/ Créateur | François-René Morin |
Type de propriétaire | Propriétaire privé |
Coordonnées | Roches Blanches79140, Le PinTéléphone : 0623000859Mail : domainedesrochesblanches@gmail.com |
Site Internet | https://www.domainedesrochesblanches.fr/ |
Localisation | Latitude : 46.869666155440214 |
Longitude : -0.6462081939894115 | |
Source | Institut Européen des Jardins et Paysages – travail de pré-inventaire mené par le propriétaire (septembre 2021) |
Historique et naissance du parc :
Le premier cadastre de 1810 atteste de l’existence d’un moulin à vent en ruine incendié en 1794 qui domine un site entouré de coteaux. Des champs aux noms évocateurs caractérisent cette lande: « La vergnasse, le pâtis froid, les landes, le chétif, le champ d’ajoncs… ». Quelques résurgences forment des sources et au point culminant une veine de Quartz Blanc affleure et donne son nom à l’endroit: Roches Blanches.
Les travaux d’aménagement du “Parc à l’Anglaise” débutent vers 1850 sous l’impulsion de François René Morin. Remembrement parcellaire, création de vastes prairies, d’un réseau de chemins et de plusieurs étangs. Plusieurs milliers d’arbres exotiques et locaux sont alors plantés en bosquets, en bouquets, en alignements où isolés pour dessiner le Paysage.
Constructions :
Une maison de maître et ses dépendances (écuries, garages). A cette époque les propriétaires ne vivaient pas sur place: c’est un lieu de villégiature. Une maison dite du « faire valoir » avec un grenier au 1er étage et une grange. Ces espaces bâtis sont reliés par un long mur protecteur du potager et des fruitiers formant ainsi chartreuse.
Hommes et femmes clés de l’histoire :
François René MORIN (1800 - 1979) originaire de Louin (St Loup sur Thouet) et son épouse Léonie O’Riordan originaire du PIN (Château de la Tremblaye). Ils sont les fondateurs du parc.
A partir de 1890, leur petite fille Edith Saige et son mari Philippe de Wissocq vinrent résider à Roches Blanches ce qui nécessitera agrandissement et embellissement de la maison et du parc. La surface du parc fût pratiquement doublée sur sa face Nord. Début XXeme construction d’un petit pavillon dans cette nouvelle partie du parc.
Trois générations plus tard , en 1975 un arrière petit neveu de Philippe et Edith de Wissocq Jacques Moreau et son épouse viennent s’installer pour y vivre et en vivre. Ils développent l’élevage bovin limousin certifié agriculture biologique, renouvellent progressivement les plantations plus que centenaires et restaurent les bâtiments habitables du domaine en gîtes locations de vacances. Plus récemment, ils réhabilitent la chartreuse avec des rosiers anciens et des vivaces ornementales.
L’historique des lieux a déjà listé les éléments du bâti susceptibles de retenir l’attention. Les vieux arbres qui ont une histoire aussi longue que le bâti voire plus longue encore méritent d’être mentionnés :
- L’emblématique vieux Tulipier de Virginie de la Maison et son voisin le grand Frêne
- Le vénérable châtaignier du Pavillon de plus de 250 ans
- Les chênes des grandes prairies centenaires
- Les chênes des haies de la Vergnaie qui ont eu une vie de têtard avant d’être considérés arbre de parc à partir de 1850
- Les chênes futaies du vieux Parc plus jeunes mais plus hauts
- Les cèdres de la prairie et de la ruine du vieux moulin
- Les deux charmilles de plus de 100m de long
D’autres composantes des lieux peuvent également retenir l’attention. Elles sont soit naturelles soit liées aux pratiques agricoles et sylvicoles :
- Les Rochers Blancs (veine de Quartz) sur les hauteurs du vieux parc
- Vallonnement des prairies naturelles et selon la saison (flore, papillons, troupeaux paissant, foins,…)
- Les points de vue sur les lointains de la vallée de l’Argent (Rivière) que l’on peut avoir des prairies ou des allées du parc
- L’étang et ses rives sauvages jardinées
- La sylviculture jardinée des boisements
Ces composantes interfèrent entre elles d’une façon ou d’une autre, écologiquement, économiquement. L’ensemble est assez vaste (60 ha). Une entité paysagère remarquée sinon remarquable, le Site a été classé par arrêté du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie en 2013.
Superficie : 60ha
Classification : label Jardin remarquable, site classé
Arbres : de très nombreux arbres remarquables aux essences indigènes et exotiques (chênes bicentenaires, cèdres de l'Atlas, Tulipiers de Virginie, Robiniers,...)
Arbres d'alignement : deux charmilles de plus de 100m de long
Arbustes : oui
Plantes vivaces : oui
Fleurs annuelles : oui
Ouverture au public : uniquement sur rendez-vous
Accueil des groupes : oui
Type de jardin : Parc paysager, Jardin à l'anglaise
Éléments de décoration : Prairie, Rocaille, Haie, Topiaire, Roseraie
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Label Jardin Remarquable