Après avoir parcouru, au milieu des prairies agrémentées de nombreux bosquets de chênes, les élégantes courbes et contre courbes de l’allée d’arrivée dessinée par Denis Bühler, le visiteur arrive dans la cour d’honneur encadrée par la chapelle, le balcon néo-gothique sur colonne, le château et les escaliers en terrasse menant à l’orangerie. Il contourne le château pour arriver dans le jardin français, structuré par ses balustres de granit, ses massifs de rosiers, son bassin gothique. Il quitte le parterre en empruntant les escaliers de la demie-lune qui le conduisent à l’allée de ceinture d’où il peut admirer les perspectives sur la campagne environnante et la lisière du parc savamment ordonnée avec ses essences variées. Cet ensemble prend des allures de jardin composite.
Le visiteur gagne alors l’étang muré, dans son écrin de verdure souligné par une double allée de chênes d’Amérique. De charmants ponts de bois le conduisent à un embarcadère encadré de vasques sur colonnes, invitation à la promenade en barque sur ce miroir d’eau.
Reprenant l’allée de ceinture sous les ombrages, le visiteur rejoint le rond point avec ses allées en étoile et sa table de pierre, puis il emprunte l’escalier qui le conduit sous les chênes jusqu’à l’allée de buis aboutissant au balcon surplombant la cour d’honneur. De là, le visiteur a une vue panoramique sur le château, l’orangerie, les deux clochers du Val d’Izé et la campagne environnante. Passant la grille, quelques marches lui donnent accès au parterre des tilleuls et au jardin blanc, d’où il peut apprécier l’architecture des garages, avant de regagner la cour d’honneur.
A l’étang muré, le visiteur bien chaussé et disposant d’un peu de temps pourra poursuivre son chemin vers le Nord sur l’ allée qui mène à la Porte de prison (ancienne porte de la prison des femmes à Rennes démolie au début du XXe siècle) en passant par la grande étoile forestière ceinturée de lauriers-palmes.