En 1762 le jardin du Montmarin est un jardin en terrasses composés de quatre étages à la Française descendant jusqu’à la Rance, avec broderies de buis, charmilles, portiques de tilleuls. On accède au Montmarin par une cour d’honneur, précédée d’une avenue (rabine) qui n’est la que pour la perspective. Après 1840 le jardin est totalement abandonné et disparaît en grande partie.
En 1885 il est restauré sur le même principe pour les deux premières terrasses : parterres à la Française avec broderies, charmilles, tilleuls taillés. Sur les 2 autres terrasses et au sud du parc est créé un jardin romantique à la manière des frères Bühler (probablement par un de leur collaborateur) avec bosquets, pelouses, massifs arbustifs et de vivaces. En 1920 enfin est créée une rocaille.
Toujours propriété de familles d’armateurs, le Montmarin s’est en permanence enrichi de végétaux exotiques : Magnolias (un « grandiflora » à près de 250 ans), beschonerias, palmiers, euphorbes, colletia, agapanthes, de collections de ceanothes, viburnum, hydrangeas, vivaces, roses.
Le Montmarin à été presque détruit lors de la tempête d’octobre 1987. Sa réhabilitation lui a valu le 2e prix Bonpland en 1992. A nouveau très détérioré en 1999, il est aujourd’hui totalement remis en état.