Identification et description | |
---|---|
Intitulé | Fonds Émile Aillaud |
Cote | 78 IFA |
Source | Émile Aillaud |
Dates extrêmes | 1927-1986 |
Localisation | Cité de l’architecture et du patrimoine, Centre d’archives d’architecture du XX siècle (IFA) |
Source | 68 ml d’archives, 8 tiroirs de meuble à plans, 10 ml d’étagères à rouleaux, 1 maquette |
Émile Aillaud (1902, Mexico-1988, Paris) étudie à l’École des Beaux-Arts de Paris en 1921 et est diplômé en 1928. Il travaille comme architecte à partir de 1922. Après la guerre, il est architecte-urbaniste des Houillères de Lorraine (1945-1949), et construit des bâtiments industriels et des groupes de maisons, notamment la cité-jardin Bellevue à Creutzwald (1945-1947).
Il réalise à partir des années 1960 plusieurs cités et grands ensembles très originaux, et le logement social devient sa préoccupation majeure. Opposé aux principes de la Charte d’Athènes et influencé par l’architecture moderne « tempérée » des pays scandinaves, il tente d’introduire d’autres valeurs que celles dictées par les exigences fonctionnelles. Il plaide pour une vision poétique et culturelle de l’architecture et recherche des solutions novatrices et humaines. Tout en restant dans le carcan de la préfabrication lourde, il dessine souvent des bâtiments courbes qui rompent avec l’orthogonalité habituelle des grands ensembles, et agrémente ses cités d’espaces publics urbains (amples parcs paysagers, places, etc.).
Sont particulièrement significatifs à ce titre la cité des Courtillières à Pantin, 1958-1964, le quartier du Wiesberg à Forbach, 1960-1965, celui de La Grande Borne à Grigny, 1964-1968.
Ses archives incluent aussi son travail sur le jardin des Halles (Paris 1er) en 1975, et sa proposition pour l’important concours du parc de la Villette (Paris 19e) en 1982.
don de la fille de l’architecte à l’État en vue d’un dépôt au Centre d’archives d’architecture du siècle (IFA) en 1985
Le fonds couvre l’intégralité de la période d’activité d’Émile Aillaud, depuis les travaux d’art décoratif de ses débuts jusqu’aux grands ensembles d’après-guerre. Il illustre toutes les fonctions officielles de l’architecte, ainsi que ses grands programmes d’habitat.
Libre
répertoire méthodique : http://archiwebture.citechaillot.fr/fonds/FRAPN02_AILEM
photographies en salle de lecture libres ; autres reproductions : voir les conditions générales de vente de la Cité de l’architecture et du patrimoine
Émile Aillaud, Fabio Rieti, Gilles Aillaud, La Grande Borne à Grigny, ville d’Émile Aillaud, Paris, Hachette, 1972.
Marc Couronné, « La crèche des Courtillières à Pantin : histoire d’une œuvre majeure de l’architecte Émile Aillaud ». Bobigny ; Conseil général de Seine-Saint-Denis, bureau du patrimoine, 2004 (coll. Patrimoine en Seine-Saint-Denis).
Paul Landauer, « Petite histoire d’un grand ensemble : la cité des Courtillières à Pantin », Les Cahiers de la recherche architecturale et urbaine, n° 1, mai 1999, p. 35-42.
Dominique Lefrançois, Paul Landauer, Émile Aillaud, Gollion InFolio, Paris, Éditions du Patrimoine, 2011 (coll. Carnets d’architectes, n° 8).
Geneviève Michel, Pierre-Jacques Derainne, Aux Courtillières : histoires singulières et exemplaires, Paris, Créaphis, 2005.
Benoît Pouvreau, Marc Couronné, Marie-Françoise Laborde, Guillaume Gaudry, Les Cités-jardins de la banlieue du nord-est parisien, Paris : Le Moniteur, 2007.
Index des mots-clés : Architecte, Urbaniste, Espace vert, Jardin, Parc, Opération d’urbanisme, Cité jardin
Index des personnes : Aillaud, Émile