Identification et description | |
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Nom du parc | Jardin du château de Vaulserre |
Commune | Saint-Albin-de-Vaulserre |
Département | Isère |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Type de propriétaire | Propriétaire privé |
Coordonnées | Château de Vaulserre38480, Saint-Albin-de-VaulserreMail : chateaudevaulserre@orange.fr |
Localisation | Latitude : 45.5076512 |
Longitude : 5.7009952 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
L’histoire de Vaulserre est étroitement liée à celle de ses propriétaires, comme ces
derniers le furent à l’histoire du Dauphiné. A toutes les générations, des Vaulserre
siégèrent au Parlement du Dauphiné. Ancienne possession de la maison de Clermont,
la seigneurie de Vaulserre et sa maison forte de Saint Albin venaient à Humbert de
Corbeau (de Vaulserre) par contrat de mariage avec Claudine de Clermont (Ancy le Franc
17 février 1567).
Au XVIe siècle, Vaulserre est une maison forte de fondations anciennes (XIIIe). A partir de 1730, la maison abandonne résolument son austérité de maison forte
et prend alors son agréable silhouette typique du milieu du XVIIIe siècle. Jusqu’à la Restauration, chaque génération apporte la marque de son goût
et de son talent... Parmi tous ces apports, ceux de François, marquis de Vaulserre,
occupent une place prépondérante, grâce au sens esthétique qui caractérise ses créations
ou ses aménagements, et aussi par la rédaction d’un petit livre manuscrit où il prend
soin de relater fidèlement les ouvrages entrepris par ses prédécesseurs et par lui-même,
les Antiquités de Vaulserre. Par ailleurs, vers 1805, il fit réaliser une maquette
de la maison et des jardins. C’est donc grâce à lui qu’il est désormais possible d’établir
un lien précis entre les travaux et les générations...
Au XXe siècle, Vaulserre vivait brillamment sur son erre. Il en fut ainsi jusqu’à la Seconde
Guerre mondiale. C’est alors que la marquise d’Aubigny, née Vaulserre, s’éteignait
sans descendance, laissant Vaulserre à sa nièce, mère du propriétaire actuel. Les
occupations et réquisitions diverses de la guerre ont profondément altéré la tenue
de cette maison qui se remet lentement de ses multiples outrages.
La grille d’honneur franchie, et tournant le dos à l’est, le visiteur longera, vers
l’ouest, la terrasse. Elle déroulera sous son regard, sur 300 mètres, un très beau
panorama s’étendant des contreforts du Jura aux cimes de Chartreuse. Dans ce paysage
serpente une petite rivière torrentueuse, le Guiers. Il sépare l’Isère de la Savoie
à laquelle il servit autrefois de frontière naturelle. Le visiteur apercevra, en contrebas
vers la vallée, la partie basse du domaine, autrefois peuplée de bosquets et d’alignements
divers dont il reste quelques témoins. Puis laissant sur sa gauche les grandes pelouses
en face du Château qu’il contournera, et suivant toujours la terrasse, il aboutira
sur le site de l’ancien jardin à la Française embelli par François de Vaulserre et
décrit par lui dans Les Antiquites de Vaulserre.
Ce jardin français a été transformé après la Restauration en l’actuel jardin anglais
de type romantique, toujours par François de Vaulserre. Vers l’ouest, un miroir d’eau
aménagé à grand frais par ce dernier en 1816 reflète des platanes géants et quatre
statues de marbre, Apollon et les Trois Grâces. Non loin, quelques essences rares
sont groupées côté terrasse : Plaqueminiers, Paulownia, Sophoras, Tulipiers de Virginie,
etc. A gauche, une niche surplombe le miroir d’eau. Elle porte une plaque commémorative.
Au-delà du miroir, vers l’ouest, une large percée, bordée d’alignements, menait à
une autre partie du domaine. Détruite par la tempête de 1999, sa reconstitution est
en projet. Au pied d’un escalier très doux, un banc de pierre incite au repos.
Delassé, le visiteur pourra, s’il le désire, se rendre en contre-haut, dans une succession
de jardins composants quatre terrasses reliées par de petits escaliers. La réhabilitation
de ces jardins floraux et fruitiers est en projet. Au pied de ces terrasses, une allée
de verdure conduit à la grille de l’avenue ouest, détruite par la tempête citée plus
haut.
Autre élément décoratif : niche
Superficie : 1ha
Protection : classé au titre des Monuments historiques
Arbres : plaqueminiers, paulownia, sophoras, tulipiers de Virginie...
Arbres d’alignement : marronniers, frênes, tilleuls
Fleurs annuelles : pétunias, impatiens, bégonias
Ouverture au public : oui
Durée de la visite : 01h00
Visite guidée : oui
Accueil des groupes : oui
Type de jardin : Jardin à l'anglaise
Éléments de décoration : Statues
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Classé au titre des Monuments Historiques