Un couple de grenoblois passe commande en 1855, pour une demeure orientaliste dans un écrin de verdure exotique bénéficiant du micro climat des contreforts extrême sud de la Chartreuse. Le parc longeait les fortifications de Grenoble. Depuis 1981 les chantiers de restauration du monument historique redonnent formes et couleurs d’origine à ce chef-d’oeuvre en péril bâti « en Or gris ». Les premiers ciments moulés (non armé) édifient 52 colonnes ornées de chapiteaux bulbés et des moulures d’arabesques stylisées des arcs outrepassés peints de ramures végétales. Une orangerie en salle voutée pour les collections d’agrumes est devenue salle d’exposition. Un jardin d’hiver s’anime du jet d’eau d’un bassin, des photos d’archives d’habitants. Des salons aux décors peints où les panoramiques magnifient les oiseaux tropicaux et les natures mortes de fruits exotiques.