Identification et description | |
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Nom du parc | Les jardins de Sassenage |
Commune | Sassenage |
Département | Isère |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Type de propriétaire | Association et fondation |
Coordonnées | Château de Sassenage38360, SassenageMail : domaine-de-sassenage@wanadoo.fr |
Site Internet | www.chateau-de-sassenage.com |
Localisation | Latitude : 45.2095569228718 |
Longitude : 5.6339693069458 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Les Jardins du château de Sassenage furent les premiers Jardins à être classés Monuments
Historiques dans notre région. Ouvrant de magnifiques perspectives sur le Vercors
et la Chartreuse, ils sont l’un des rares jardins à avoir conservé l’unité et la qualité
architecturale et paysagère de leur composition des XVIIIe siècle et XIXe siècle. C’est au XVIe siècle que les Seigneurs de Sassenage organisent un premier jardin dans le parc attenant
au château : vastes parterres, grotte peinte ornée de statues de plomb sont dans le
goût de l’Italie toute proche et seront conservés jusqu’en 1662.
Pour créer un véritable Jardin à la Française, labyrinthe et parterres de broderies
en buis, fontaines et pavillons sont maintenant rigoureusement ordonnés. A la fin
du XVIIIe siècle, le Marquis de Sassenage se prend de passion pour les jardins et plante un
vaste potager et un Jardin anglais. C’est en 1853 que l’introduction de trois mille
plants d’arbres et d’arbustes va composer, comme une succession de tableaux, la trame
du jardin Paysager actuel.
Site à haute valeur culturelle et riche de plus de cinq cents arbres d’essences différentes
répartis sur huit hectares, les jardins bénéficient d’un exceptionnel potentiel historique,
paysager et botanique, notamment grâce à un grand nombre d’arbres centenaires, cèdres
du Liban, noyers noirs d’Amérique, platanes et micocoulier, dont certains sont les
plus remarquables de notre département. Sa grande prairie fleurie fauchée année après
année, de 1669 à nos jours, constitue un biotope devenu désormais rare dans notre
environnement.
Point de repère essentiel dans les grands domaines paysagers du XVIIIe siècle, l’île attire les regards et invite à la méditation. Restaurée en 1999, des
espèces du milieu aquatique ont été implantées ainsi qu’une plantation arborée et
arbustive, choisies parmi la liste des végétaux achetés par le marquis en 1853 à son
pépiniériste grenoblois. Pervenches, hellébores et fougères, graminées et plantes
de berges, iris et plantes aquatiques forment la base d’un biotope caractéristique
des milieux humides où les plantes annuelles de passage et les petits animaux peuvent
trouver refuge à l’écart des visiteurs du jardin.
Superficie : 8ha
Protection : classé au titre des Monuments Historiques
Arbres : Cèdre, Micocoulier, Noyer d’Amérique, Platane d’Orient, Platane à feuille d’érable, Pin noir d’Autriche, Orme, Magnolia Grandiflora
Arbustes : 150 varéiétés : Hamamélis, Mahonia, houx, Seringua, Cirsis, Chymonenthus
Ouverture au public : oui
Durée de la visite : 00h45
Visite libre : oui
Visite guidée : oui
Accueil des groupes : oui
Type de jardin : Parc paysager
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Classé au titre des Monuments Historiques