Identification et description | |
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Nom du parc | Le Domaine de Windeck |
Commune | Ottrott |
Département | Bas-Rhin |
Région | Grand-Est |
Type de propriétaire | Association et fondation |
Coordonnées | Foyer de Charité D’alsace - 51, rue Principale67530, OttrottMail : info@foyer-ottrott.com |
Site Internet | www.foyer-ottrott.com |
Localisation | Latitude : 48.4585795616873 |
Longitude : 7.42705821990967 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
La propriété dite « du Windeck » est une ancienne Seigneurie.
En 1770 Joseph de Pascalis (Seigneur du Windeck) y construit une maison de style XVIIIe français. En 1834, la maison est acquise par le colonel de génie Laurent Atthalin,
directeur des fortifications de Strasbourg, ainsi que le clos, la ruine et le Hof.
En 1835, Armand Théodore de Dartein devient propriétaire de cette maison à la mort
de son beau-père le colonel Laurent Atthalin. Grâce à Monsieur de Dartein le domaine
s’agrandit, c’est lui qui conçoit et aménage les grandes lignes du parc, avec ses
bouquets d’arbres, ses pièces d’eau et ses perspectives : sur la maison, sur l’église
du village, sur les châteaux d’Ottrott (ruines sur les hauteurs du village), sur le
Mont Sainte Odile.
En 1858, la propriété est vendue et acquise par Léon Renouard de Bussière, celui-ci
réalise d’importantes modifications sur la maison qui prend l’allure d’un château,
il poursuit les plantations dans ce grand parc avec des essences américaines, asiatiques
disponibles à cette époque, il réaménage la ruine au goût romantique, le parc est
agrandi et unifié en une seule entité.
En 1915, Marthe de Bussière, épouse de Witt-Guizot, hérite de la propriété.
En 1952, Françoise de Witt-Guizot, épouse Brocard en devient propriétaire.
C’est en 1964 que le château et le parc sont acquis par l’association Le Foyer de
Charité d’Alsace. Cette belle propriété devient un lieu d’accueil et d’animation de
retraites spirituelles.
Derrière la grande maison, dont l’entrée donne sur la rue principale du village, on
découvre un magnifique parc. Réparti sur une surface de 10 hectares, le tracé de ce
parc, avec la judicieuse disposition de sa végétation, ses perspectives étudiées,
ses bassins en étages, le dessin harmonieux des chemins, forme un ensemble merveilleux.
A cela s’ajoute la particularité d’un site préhistorique le Hof et la ruine (reste
d’une construction du XIIe réaménagée par Léon Renouard de Bussière).
Malgré sa réalisation en plusieurs étapes dans le temps et dans l’espace, ce parc
forme un tout d’une unité remarquable. Tous ceux qui successivement ont participé
à sa réalisation, ont en commun leurs vues à longue échéance. Leur mérite est d’autant
plus grand qu’ils ne pouvaient prévoir l’effet des aménagements et des plantations
qu’ils ont entrepris. Le site se caractérise par deux grandes prairies qui s’inclinent
doucement vers le centre du parc. Cette légère dépression permet de recueillir les
eaux d’infiltrations provenant des versants avoisinants, ces résurgences alimentent
pour une part les différents étangs. Le visiteur de passage découvre cet immense jardin
s’apparentant au Nouveau-Monde par sa végétation grandiose et exubérante, son origine
nous replace dans la période romantique où l’engouement pour la nature n’avait d’égal
que l’ardeur des hommes à faire montre de connaissances scientifiques.
Autre élément décoratif : ruine
Superficie : 10ha
Protection : inscrit au titre des Monuments Historiques
Classification : label Jardin remarquable
Arbres :
- arbres d’Amérique : de nombreux séquoias, dont le plus grand a 50 m de hauteur et
4 m de diamètre, les taxodiums avec leurs racines pneumatophores, les chênes d’Amérique
avec leurs feuilles énormes, les tulipiers de Virginie qui se remplissent de fleurs
vertes ;
- orangées en juin, les féviers d’Amérique aux redoutables épines et dont les fruits
forment de grosses gousses brunes ;
- arbres exotiques : Le cryptomeria du Japon avec ses inflorescences rouge‚ tres et
ses aiguilles falciformes, le ginkgo biloba avec ses feuilles en forme d’éventail
est le plus ancien des arbres, le mélèze du Japon, le pterocarya du Caucase, les bambous
qui viennent de Chine, etc... ;
- arbres d’Europe : de nombreuses variétés de sapins, épicéas, pins, cyprès, chênes,
frênes, hêtres, marronniers, platanes, érables etc... parmi les arbres pleureurs un
hêtre de plus de 20 m de haut forme une grande tonnelle de 15 m de diamètre.
Arbustes : houx, cytises, cognassiers du Japon, fusains, jasmin d’hiver... Certains
de ces arbustes en particulier les houx sont devenus de véritables arbres. Les rhododendrons
s’épanouissent en gros massifs fleuris au printemps.
Ouverture au public : oui
Durée de la visite : 00h20
Visite libre : oui
Documents disponibles : fiche de visite
Type de jardin : Jardin à l'anglaise
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Inscrit au titre des Monuments Historiques, Label Jardin remarquable