Identification et description | |
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Nom du parc | Parc des ruines du château de Kintzhzeim |
Commune | Kintzheim |
Département | Bas-Rhin |
Région | Grand-Est |
Date de création | 19e siècle |
Type de propriétaire | Propriétaire privé |
Coordonnées | 92 rue de la Liberté67600, KintzheimMail : chpahumann@orange.fr |
Localisation | Latitude : 48.2554269886474 |
Longitude : 7.39573001861572 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Vers 1802, le futur baron d’Empire Mathieu de Faviers achète un ancien domaine féodal
en contrebas duquel il fait construire un manoir de style directoire. La famille de
G. M. de Faviers avait pour contemporaine et eut pour alliée celle du msinistre des
Finances Jean-Georges Humann, dont les descendants sont aujourd’hui encore attachés
à la sauvegarde du château.
Le parc a été créé de 1803 à 1807 pour servir d’écrin à une ruine des Vosges qui en
constitue la fabrique monumentale. L’ancien Burg gothique situé sur la hauteur participe
aux perspectives ménagées depuis la nouvelle demeure, par-delà le parcours romantique
du parc arboré.
Une perspective ménagée dans la végétation relie les ruines du château de Kintzheim
à la demeure Directoire situé en contrebas. Ce « jardin tableau » dessiné en 1807
est directement inspiré des tableaux en vogue à l’époque : Nicolas Poussin, Claude
Gelée dit « Le Lorrain » et plus tard Hubert Robert.
Le parc des ruines du château de Kintzheim s’unit avec le vallon où il est situé,
l’un et l’autre ne formant qu’un seul ensemble sur un axe qui va du manoir construit
dans la partie basse du parc à la ruine romantique située sur son promontoire naturel,
à l’autre extrémité. L’effet de perspective est recherché, par préférence à la sécheresse
de la précision. La perspective du futur jardin s’ordonne autour de l’axe de 600 mètres
de long directement dans l’axe du vallon surplombé par les ruines.
La variété des espèces plantées en 1807 ou replantées depuis, contribue à donner du
mouvement au cadre général du jardin, et du jeu à son effet vertical. Le style et
l’emplacement du manoir eux-mêmes ne doivent rien au hasard. Ils obéissent à deux
considérations essentielles : une perspective agréable et un mouvement de terrain
doux, l’un facilitant les promenades et l’autre présentant un tableau qui plaise et
qui récrée le regard.
Superficie : 28ha
Classification : label Jardin remarquable
Arbres : l’inventaire réalisé en 2005 a permis de recenser cent vingt deux arbres, qui se repartissent de la façon suivante pour les principales essences : 8 hêtres (FAGUS sylvatica) dont 6 à feuillage pourpre, 13 érables (ACER sp.) dont 8 ont plus de 100 ans, 7 chênes dont 6 ont plus de 130 ans, 7 marronniers tous de plus de 130 ans, 17 tilleuls, 3 frênes (FRAXINUS excelsior), 6 ifs (TAXUS baccata), 1 micocoulier (CELTIS australis) de plus de 190 ans, 12 châtaigniers (CASTANEA sativa), 3 noyers noirs (JUGLANS nigra), 1 alisier torminal (SORBUS torminalis) de plus de 130 ans, 1 charme (CARPINUS betulus) de plus de 100 ans, 8 platanes (PLATANUS acerifolia) dont 1 de plus de 130 ans, 2 peupliers noirs (POPULUS nigra italica) dont 1 de 190 ans, 1 virgilier (CLADASTRIS lutea) de plus de 190 ans, 5 sapins de Douglas (PSEUDOSTUGA douglasii), 3 lybocèdres (CALOCEDRUS decurens) de plus de 190 ans, 4 cryptomères (CRYPTOMERIA japonica) dont 3 ont de plus 100 ans, 3 pins noirs (PINUS laricio nigra) de plus 100 ans, 3 pins de Lord Weimouth (PINUS strobus), 1 pin sylvestre (PINUS sylvestris), 2 cyprès chauve (TAXODIUM distychum) de plus de 100 ans dont 1 de 190 ans
Ouverture au public : oui
Durée de la visite : 01h00
Visite libre : oui
Documents disponibles : fiche de visite
Type de jardin : Jardin à l'anglaise
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Label Jardin remarquable