Identification et description
Nom du parc Jardin Botanique de l’Université Louis Pasteur
Commune Strasbourg
Département Bas-Rhin
Région Grand-Est
Date de création 1967
Auteur/ Créateur Henri-Jean Maresquelle
Type de propriétaire État
Coordonnées 28 rue Goethe67000, StrasbourgMail : jardin.botanique@bota-ulp.u-strasbg.fr
Site Internet www.jardin-botanique.unistra.fr
Localisation Latitude : 48.584415
Longitude : 7.766798
Source Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007

Historique

Le jardin de la « plaine à choux » (1619-1869) : ville d’intellectuels et d’artistes, Strasbourg dispose dès 1566 de son Académie comprenant quatre Facultés : Théologie, Droit, Philosophie et Médecine. Cette dernière souhaite installer un Jardin botanique dans l’enceinte de la ville. Des négociations entre le Sénat et le couvent Saint-Nicolas-aux-Ondes permettent au recteur Storck d’obtenir une partie du cimetière situé dans le quartier de la Krutenau. De par son origine maraîchère, ce nom alsacien signifie « plaine à choux ».
Le Jardin botanique de Strasbourg est créé en 1619 ; il est alors le deuxième de France après celui de Montpellier (1598). Situé à la place occupée actuellement par l’Ecole des Arts Décoratifs, il est géré par les professeurs de la Faculté de Médecine. Plusieurs serres sont construites afin d’accroître la diversité des plantes à étudier.
En 1670, le premier inventaire du Jardin, édité par le botaniste Marcus Mappus, recense 1600 espèces. Suite à la Révolution Française, de nombreux jardins botaniques sont démantelés car leurs collections de plantes exotiques sont jugées trop « aristocratiques » par les révolutionnaires.
Jean Hermann, alors directeur du Jardin botanique, lui sacrifie toute sa fortune personnelle pour sa survie. Il sauve aussi de la destruction une partie des statues de la Cathédrale de Strasbourg en les enterrant dans le Jardin.
Le jardin de l’Université Impériale (1870-1955) : les troupes prussiennes assiègent la ville au cours de la guerre de 1870. Les strasbourgeois encerclés n’ont plus accès aux cimetières situés en périphérie de la ville. Ils réquisitionnent alors le Jardin botanique, qui redevient un lieu de sépulture.
Victorieuse, l’Allemagne impériale annexe l’Alsace et la Moselle en 1871. Très vite, l’empereur Guillaume Ier a pour ambition de faire de Strasbourg la vitrine scientifique et culturelle de l’Allemagne, à l’Ouest de l’Empire. Il entreprend dans ce but la construction de l’Université impériale dès 1880. Des travaux titanesques débutent à l’est de la ville : le palais universitaire et les bâtiments des instituts de la Faculté des sciences, l’observatoire et le musée zoologique sont bâtis. A cette occasion, un nouveau Jardin botanique voit le jour sous la direction du botaniste allemand Anton de Bary.
Le Jardin est installé sur le site des anciens remparts de la ville, à son emplacement actuel. L’arboretum est planté, des serres monumentales sont construites et le tout est inauguré le 26 novembre 1884.
Le Jardin botanique actuel (1956-aujourd’hui) : aujourd’hui, le Jardin botanique a la même superficie qu’à sa création. Très abîmées lors de l’orage de grêle du 11 août 1958, les grandes serres furent malheureusement détruites en 1963, pour laisser la place à la construction d’un nouvel Institut de Botanique, d’architecture alors contemporaine. Seule la serre de Bary échappa à la démolition, elle est désormais classée monument historique.
L’Institut de Botanique et les locaux actuels (serre froide et serre chaude) furent construits en 1967 sous la direction du doyen Henri-Jean Maresquelle, directeur du jardin de 1945 à 1968.

Description

Le Jardin botanique de l’Université se trouve au coeur de Strasbourg, il s’étend sur une superficie de 3,5 ha, à 1 km à l’est de la Cathédrale. L’actuel Jardin botanique date de 1884. Il comprend 6 000 espèces de plantes.
Une serre tropicale présente sur deux niveaux une collection de plantes remarquables, dont divers palmiers. On y trouve également plusieurs cycadacées au sommet du rocher, couvert au sud de broméliacées et au nord de fougères. Une serre froide de 207 m2 abrite en hiver plus de 500 espèces de plantes des régions à hiver doux : conifères de l’hémisphère Sud, plantes à bulbes et une collection de cactées et de plantes succulentes.
A l’extérieur on peut y admirer un Arboretum comprenant environ 2 200 arbres et arbustes de toutes les régions tempérées. Parmi les arbres les plus remarquables : le Faux-Noyer du Caucase, le Séquoia géant et 5 Cyprès chauves dont l’un, le Taxodium ascendens, est d’une grande rareté en Europe...
Des plantes annuelles et herbacées sont classées par famille dans des parcelles qu’on appelle le Système...
Tous les dimanches après-midi (horaires en fonction de la saison), une visite guidée du Jardin botanique est proposée au public afin de le plonger dans la diversité du monde végétal.

Élément remarquable : serres datant du XIXe siècle

Documents iconographiques

Informations complémentaires sur le parc/jardin

Superficie : 3.5ha

Protection : inscrit au titre des Monuments Historiques

Classification : label Jardin remarquable

Botanique

Arbres : sequoia géant, faux noyer du Caucase, cyprès chauves

Renseignements pratiques

Ouverture au public : oui

Durée de la visite : 01h00 à 01h30

Visite libre : oui

Visite guidée : oui

Accueil des groupes : oui

Documents disponibles : plan du jardin et fiche de visite

Caractéristiques du parc/jardin

Type de jardin : Arboretum, Jardin botanique

Statut du jardin : public

Accueil du public : ouvert au public

Classification : ,