Identification et description | |
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Nom du parc | La forge de Montolieu |
Commune | Montolieu |
Département | Aude |
Région | Occitanie |
Type de propriétaire | Propriétaire privé |
Coordonnées | Hameau de Franc 11170, Montolieu Mail : info@forgedemontolieu.com |
Site Internet | www.forgedemontolieu.com |
Localisation | Latitude : 43.33019 |
Longitude : 2.223968 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
C’est le 11 Germinal de l’an VI (1798) que Jean-François Loup,
agriculteur à Carcassonne, est autorisé à faire fonctionner une
forge à la catalane dont la construction avait été entreprise par le
précédent propriétaire le comte Dumas de Saint-Gervais, émigré. En
une douzaine d’années, il y ajoute une faïencerie et enfin une
filature de laine. La force hydraulique y actionne roues et
martinets.
Au rapport du jury de l’Exposition Nationale de
1806, la Forge de Montolieu se voit décerner une médaille d’or pour
ses fabrications de fer aciéré. Le coût néanmoins des transports sur
routes, auquel s’ajoutent les difficultés d’approvisionnement en
bois de hêtre et la concurrence des industries employant des
méthodes de fabrication plus modernes obligent les propriétaires à
cesser toute activité métallurgique vers 1820.
Transformés en
partie en filatures, les bâtiments changent de propriétaires en 1823
puis en 1863, date à laquelle l’ensemble est racheté par Messieurs
Casimir Degrant et Prosper Lacombe, fabricants de draps à
Carcassonne. En 1869, le fils de Prosper, Paul Lacombe,
musicien-compositeur de renom, devient l’unique maître des lieux. Il
transforme son site industriel en château de La Forge, maison et
parc.
En 1910, Jeanne et Louis Gazel acquièrent à leur tour La
Forge et n’ont de cesse que d’embellir leur domaine. Entre 1973 et
2009, il passera entre les mains de deux autres propriétaires
soucieux de conserver le site.
Aujourd’hui, Laure et Charles
Cowen mettent toute leur énergie et toute leur âme dans la
restauration de leur forge afin qu’elle retrouve sa splendeur
d’autrefois. Ils mettent à disposition d’autrui une résidence
hors-normes, d’une beauté naturelle incomparable, prête à accueillir
les curieux du monde entier.
Nous pénétrerons dans ce vallon sauvage et riant à la fois,
jardin perdu, retrouvé, du domaine de La Forge. La haute bâtisse, un
pied dans le torrent et tête entre les collines boisées, surveille
ses jardins en terrasses.
A l’arrière l’immense Douglas ;
devant, au loin, une vieille allée de platanes mangée d’azalées,
d’hortensias, témoins de ce qui fut naguère, sous les ginkgos déjà
des cyclamens, partout des surprises, plage de gazon embrassée de
plates-bandes colorées, profusion des rosiers, agrumes en pots
autour de l’abreuvoir et de la serre, des cascades se devinent à
travers les bambous, bruyantes, éclaboussantes, elles se jettent en
riant dans les ris savamment restaurés sur des pentes
recréées.
Un coin balançoires, une fontaine à vasques, des
plantes culinaires en bordure de la terrasse d’entrée, choix du
chef : Charles Cowen amoureux de toutes les saveurs. Mais nous
n’avons rien vu si nous ne grimpons pas à l’assaut des collines,
franchissant des ponts, suivant une sente, une autre, au hasard de
nos choix, d’un banc, d’un tapis de pervenches.
Enfin il y a
l’incontournable promenade du béal, sinuant clair-obscur entre
mousses et fougères, parfois à l’à pic de la Dure, qui tantôt se
prélasse invitant sur ses plages une descente aménagée, ou capte le
regard sur un bouillonnement entre pierres érodées de tant de crues
passées.
Au retour nous pourrons interroger Laure et Charles sur
le travail impressionnant, accompli en deux ans seulement, dans ce
lieu magique qui les a séduits irrémédiablement.
Superficie : 3.5ha
Ouverture au public : uniquement sur rendez-vous
Durée de la visite : 01h00
Visite libre : oui
Visite guidée : oui
Éléments de décoration : Cascade, Jeux d’eau, Pont
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Aucune classification