A l’époque où la Bretagne était un pays souverain, le château de Kerambar’h était une maison importante, en témoignent les mille boulins de son pigeonnier. Autour du château, les jardins réguliers ont été reconstitués d’après des documents médiévaux, tracés dans la symétrie des croix de Saint Georges et de Saint André, la géométrie restituée en pouces, pieds, et toises. Le verger et le potager permettaient de vivre en autarcie.
Le jardin liturgique avait pour fonction de fleurir l’autel de la chapelle ; celui de la Troisième fleur rappelle qu’au Moyen-Age les fleurs symbolisaient les vertus. Le Capitulaire De Villis (XIIIe siècle) visait à l’établissement d’un jardin idéal où se trouvaient côte à côte plantes médicinales et potagères propres aux caractères organoleptiques principaux. Enfin le jardin des plaisirs courtois était fait pour élever l’esprit des gens du lieux.