Les producteurs sont variés puisque les documents émanent des différentes institutions d’Ancien Régime : abbayes, Collège de Limoges, Commanderies, communautés de prêtres.

La sous-série 1 F est un fonds factice constitué d’arpentements réalisés sous l’Ancien Régime (XVIe-XVIIIe), sous forme de procès-verbaux et de plans de villages, tènements et domaines de la Haute-Vienne mais également des départements limitrophes : Corrèze, Creuse, Charente, Deux-Sèvres, Dordogne, Indre, Vienne, voire le Lot.

Il semblerait qu’une collection d’arpentements ait été constituée pendant la Révolution pour la recherche des titres de propriété.

Arpenteurs et arpentements : Sous l’Ancien Régime, l’arpenteur est le géomètre-mesureur qui tient son nom de l’arpent, ancienne mesure agraire équivalant à 100 perches. Du XVIe au XVIIIe siècle, l’arpentement a pour but la répartition des charges foncières. Sous l’Ancien Régime, la seigneurie est une forme de propriété partagée entre le seigneur et le tenancier. Le seigneur reçoit du tenancier diverses redevances en argent ou en nature souvent désignées en Limousin sous le terme de "rentes". Le seigneur doit être en mesure de fournir un titre justifiant son droit à percevoir les redevances. Ce titre est l’arpentement. Il comprend un plan et un procès-verbal (généralement mieux conservé car faisant foi). L’arpentement est ensuite enregistré chez un notaire.