Construits sur les ruines de l’ancien château fort, le jardin à l’italienne comporte trois niveaux de terrasses, où trois jardins indépendants sont répartis sur trois niveaux, reliés par des sentiers escarpés serpentant sous les arbres.

Le Jardin Blanc : face à la maison, un univers fleuri de blanc associe des œillets mignardises (dianthus plumarius), un mélange de rosiers grimpants et de rosiers tiges blanches dont les fleurs se situent entre 0,90 et 1,20m de hauteur, au niveau du regard, des hortensias blancs, tulipes, corbeilles d’argent et buis centenaires. Des sculptures jalonnent le parcours.

La Roseraie : située au-dessus des terrasses à l’italienne, la roseraie est constituée d’une collection de rosiers dans des tons de rose et rouge aux floraisons exubérantes et successives, créant une atmosphère romantique autour de l’atelier d’été. Henri Le Sidaner a choisi des rosiers « Dorothy Perkins » et « Excelsea » pour leur résistance au climat local ainsi qu’aux maladies, associés à la rose blanche d’York et à la rose Gallica. La plupart des rosiers plantés par le peintre sont aujourd’hui centenaires. Glycines et pervenches complètent le décor.

Le Jardin Jaune et Bleu : le belvédère sur la campagne domine le Pays de Bray. La tour ornée d’une gloriette est la copie du temple de l’Amour du Petit Trianon à Versailles, dessiné par Henri Le Sidaner et construit avec des amis versaillais. Il abrite une copie de L’Enfant au dauphin de Verrochio dont l’original se trouve au Palazzo Vecchio à Florence. La tour a été palissée de rosiers sarmenteux et grimpants destinés à poursuivre leur croissance le long des six piliers en bois soutenant la coupole.