En 2005, a été entrepris la restauration de ces anciennes cultures en terrasses qui étaient alors recouvertes d’une friche dense et dont une grande partie des murs était éboulée. La vigne qui l’occupait a été arrachée en 1985 et l’endroit abandonné. Ce paysage agricole, entièrement façonné par l’homme, avait un intérêt aussi bien historique, architectural qu’esthétique.
Ces parcelles en espaliers sont particulièrement remarquables par la quantité, la qualité et la complexité des restanques (ou faïsses), construites en gros appareillage, parfois mesurant plus de 2 mètres de haut et s’étirant sur plus de 1000 mètres. Après avoir conservé et restauré l’architecture du site (murs de pierres) et conscients de l’impact visuel, il a été créé un espace entre jardin méditerranéen et terre agricole, sans perdre de vue les vergers de l’Odyssée. Il a été planté oliviers, amandiers, figuiers... encouragé et taillé les pins parasols existants et ponctué l’ensemble de cyprès. Un espace garrigue raisonné a été conservé et favorisé dans lequel est préservé une grande diversité de plantes sauvages. L’endroit reste ouvert : ni clôture, ni barrière, ni panneau, dans la tradition agraire de la région.