Identification et description | |
---|---|
Nom du parc | Parc du château de Bois Geslin |
Commune | Armaillé |
Département | Maine-et-Loire |
Région | Pays de la Loire |
Date de création | 21e siècle |
Auteur/ Créateur | M. et Mmede Sayve |
Type de propriétaire | Propriétaire privé |
Coordonnées | Château du Bois Geslin49240 Armaillé |
Localisation | Latitude : 47.70155500000001 |
Longitude : -1.16690600000004 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Au XIVe siècle, les terres du Bois-Geslin, appartenant à la famille d’Armaillé, abritaient
une sous-forteresse en relation avec la forteresse de Pouancé. Bois- Geslin devint
vers 1550 le château seigneurial d’Armaillé.
Cette terre fut vendue vers 1570 à Jacques de la Forest, avocat au présidial d’Angers
qui en 1576 devint Conseiller au parlement de Bretagne et se fit alors appeler la
Forest-d’Armaillé. Il semble que les travaux de reconstruction du château tel qu’on
le connaît aujourd’hui, aient débuté dès 1570 bien que la façade Nord ait été percée
et réaménagée à la fin du XVIIe siècle (la lucarne centrale porte la date 1689). La demeure, bordée d’une enceinte
avec tours rondes dont la base apparaît visible aux angles des fossés, était autrefois
entourée de larges douves, dont une partie subsiste encore vers l’Est. Deux grosses
tours à pignon pointu flanquent la façade vers le Nord.
Le cadastre napoléonien de 1833 révèle la structure bâtie ancienne. On note l’omniprésence
de l’eau mais l’absence des étangs qui sont de construction récente.
Au XXe siècle le domaine sert d’exploitation agricole et le château se dégrade. Après plusieurs
années d’abandon, l’ensemble des bâtiments a été acquis en 1992 par M. et Mme de Sayve. Il a fait l’objet de restaurations attentives tant au niveau de l’architecture
que du paysage.
Le parc bénéficie d’un cadre rural, principalement constitué de prairies et de terres cultivées. Les terres descendent du Sud vers la vallée de la Verzée au Nord. Proche du village, la vue depuis le bâti s’étend sur ce dernier et notamment son clocher.
Le château du Bois-Geslin, situé en bordure Sud d’une petite route de campagne, bénéficie
d’une situation calme et protégée, niché dans la vallée bucolique de la Verzée. Le
petit village d’Armaillé, situé à proximité, contribue à créer un écrin aux abords
du parc.
Au Nord, une allée d’arrivée permet l’accès à l’avant cour par un pont enjambant la
Verzée. Afin de se préserver de la route, l’avenue a été remodelée avec une chicane.
Un talus associé à de nombreuses plantations a permis d’isoler la propriété. Les remblais
provenaient d’un travail considérable de composition et de terrassement entrepris
subtilement sur le paysage par les propriétaires : le creusement de deux étangs, à
l’Est et à l’Ouest, suivi de nombreuses replantations d’arbres a pris en effet place
sur une partie des terres agricole. Le paysage a été ainsi remodelé dans un esprit
naturel. Les plantations ont été grandement raisonnées, notamment pour aménager des
vues choisies vers le village, au dessus de l’étang Ouest. Ainsi, les plantations
masquent le bâti le moins élégant, tout en préservant la vue privilégiée sur le clocher
d’Armaillé, tel une fabrique dans le jardin.
Bien que très proches de la rivière, les étangs ne sont pas reliés à cette dernière,
une chaussée formant un circuit de promenade les en sépare.
Dans la proximité Sud de la propriété, au-delà du muret bordant la cour, les propriétaires
ont dessiné un jardin régulier, sobre et élégant, composé de bordures de buis et encadré
d’arcades de charmilles, au travers desquelles le regard est conduit vers les prairies
pâturées qui remontent vers le Sud. En parallèle une allée délicatement longée d’un
talus de chèvrefeuilles et de roses d’églantiers mène à un chemin creux bordé de vieux
chênes.
Cadastre de 1833.
Photographie aérienne 2002 retravaillée en 2008.
Cours d’honneur et arrviée.
Jardin régulier derrière la cour.
Promenade de l’étang est.
Promenade de l’étang ouest.
Pigeonnier et puits.
Arcade la cour.
Photo aérienne © Stéphane Besnier.
Superficie : 50ha dont environ 8 de parc mixte
Protection : inscrit au titre des Monuments Historiques
On notera principalement les magnifiques arcades de charmilles dans la partie régulière du parc, le talus fleuri et aménagé avec Lonicera et rosiers églantiers, les frênes, aulnes, saules, peupliers et chênes dans les zones humides bordant les étangs.
Hydraulique : deux grands étangs approvisionnés par le ruissellement des sources et des eaux du
coteau ont été creusés par les propriétaires. L’étang situé à l’Ouest a une emprise
7 hectares, et l’autre situé à l’Est s’étend sur une superficie de 1,5 hectare.
La Verzée coule en aval et en parallèle des étangs. La rivière participe à une véritable
mise en scène de l’eau.
Ouverture au public : oui
Entretien : gestion différenciée excellente réalisée par un jardinier à plein temps : très soignée aux abords, plus libre près des étangs (fauchage). Le parc, créé depuis peu, est en bon état, des travaux de restauration colossaux ayant été effectués après la reprise des terres.
Intérêts et enjeux : parc et jardin contemporains créés de façon structurée et libre à la fois. Les travaux considérables, ont été très subtilement entrepris afin d’insérer l’ensemble dans le paysage. Les lieux devraient figurer dans le guide des RDV au jardin si les propriétaires le souhaitaient.
C. Port, ed1, t.1, p. 396.
Éléments de décoration : Plan d’eau
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Inscrit au titre des Monuments Historiques