Identification et description | |
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Nom du parc | Archangel Plants |
Commune | Mouliherne |
Département | Maine-et-Loire |
Région | Pays de la Loire |
Date de création | de 1997 à nos jours |
Auteur/ Créateur | M. et Mme Worrall |
Type de propriétaire | Propriétaire privé |
Coordonnées | La Pommasserie 49390 Mouliherne |
Localisation | Latitude : 47.47543400000001 |
Longitude : 0.03388500000005479 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Sur le cadastre ancien, on remarque en 1826 un bâtiment dénommé
"La Pommasserie" dont on peut supposer qu’il s’agissait d’une
ferme.
Après avoir travaillé en Angleterre pendant plusieurs
années en tant que pépiniéristes, John Worrall et son épouse
décident en 1997 de venir vivre en France. Séduits par le vallon de
la Riverolle et le paysage, ils s’installent alors à la Pommasserie.
Après avoir défriché des enchevêtrements de ronces, ils rapportent
3000 plantes d’Angleterre et commencent à aménager leur jardin.
L’objectif principal est d’atteindre une insertion naturelle au
sein du paysage avec la mise en place de transition entre un espace
fortement aménagé (la maison et les tunnels de culture de la
pépinière) et un espace plus sauvage (la forêt sur les rives du
ruisseau de la Riverolle). Dans cette zone du jardin, humide et
relativement ombragée, est implantée de manière discrète et subtile
la collection d’Epimedium, ainsi que de
nombreux autres végétaux aux qualités ornementales remarquables. Sur
la zone plus haute du jardin, l’intervention anthropique est plus
marquée. On retrouve dans cette partie une collection de plantes qui
résistent à la sécheresse.
En 2003, le Conservatoire des
Collections Végétales Spécialisées (CCVS) attribue à John Worrall le
label de collection nationale CCVS pour ses Epimedium et celui de collection agréée CCVS
pour ses Rhodohypoxis.
Le jardin est dominé à l’est par une zone boisée. Il s’agit d’un paysage très bien préservé.
Le jardin s’articule en trois parties : le jardin sec, le vallon
humide, et la pépinière. La composition présente plusieurs îlots qui
sont définis par la tonte. On note, entre autres, dans le jardin sec
la présence de la collection de Kniphofia, de quelques arbres et arbustes au
milieu de rochers, ainsi que celle d’une cabane à poules. Les
plantes sont mises en en scène au sein de plusieurs parties
engazonnées où le visiteur est invité à se déplacer et à observer de
nombreuses espèces et variétés herbacées, arbustives et arborées aux
caractéristiques intéressantes d’un point de vue ornemental (Nyssa sp., Chionanthus virginicus, Phlomis
tuberosa ’Amazone’, etc.). Oiseaux et insectes ajoutent à la
vie de cet espace.
Dans le vallon humide, on peut admirer les
collections d’Epimedium ainsi que d’autres plantes, pour la plupart
originales et remarquables, insérées subtilement dans la végétation
spontanée des abords de la Riverolle. On notera la présence à l’état
naturel d’osmonde royale (Osmunda
regalis) dans des proportions importantes. Cette délicate
implantation de végétaux ornementaux est mise en valeur dans une
ambiance sauvage, démarche qui confère au lieu une dimension
poétique. Les allées sont simplement délimitées au sol par des
branches d’arbres. La présence de l’eau dans le vallon humide, avec
le ruisseau, plusieurs fossés naturels restaurés ainsi que deux
plans d’eau, ajoute au charme des lieux.
Enfin, dans la
pépinière on trouve des tunnels de culture, et toute une gamme de
plantes variées en godets (Rhodohypoxis sp.,
Aesculus pavia ’Atrosanguinea’, etc.).
Les plantes du
jardin sont pratiquement toutes étiquetées, ce qui offre au visiteur
l’intérêt de la découverte botanique du jardin.
Photo aérienne 2008 (IGN-BDprtho), retravaillée en 2010.
Jardin sec.
Vallon humide.
Allée dans le vallon humide.
Fossé naturel restauré.
Maison et tunnels de culture de la pépinière.
Cabane à poules.
Cadastre de 1826 : le terrain sert à la fois de pré, de terres cultivables et de jardin.
Superficie : 2,7ha
Protection : ZNIEFF de Type 2 : Vallon du ruisseau de la Riverolle et bois voisins.
Palette extrêmement riche :
- collection nationale CCVS
d’Epimedium ;
- collection agréée
CCVS de Rhodohypoxis ;
- arbres et
arbustes d’ornement de collection.
Osmondes royales, orchidées
sauvages.
Hydraulique : deux plans d’eau, mis en place par John Worrall, sont alimentés par les eaux de ruissellement qui rejoignent ensuite la Riverolle. Plusieurs fossés naturels ont été restaurés sur les abords du ruisseau.
Ouverture au public : uniquement sur rendez-vous
Entretien : l’ensemble est entretenu de manière écologique par John Worrall et sa femme : la flore sauvage est tolérée et mise en valeur, favorisant le développement d’une faune associée. De plus, les propriétaires n’utilisent ni produits phytosanitaires ni engrais chimiques. D’une manière générale, l’idée est de laisser agir le plus possible la nature, en y ajoutant subtilement des plantes ornementales.
Intérêts en enjeux : ce jardin présente deux intérêts principaux : celui de proposer une palette végétale passionnante à la fois au niveau ornemental et botanique, et celui d’être conçu de manière originale, avec une intégration paysagère intéressante et écologique. L’enjeu est donc de faire connaître ce jardin au public, ce qui permettra également de valoriser les différentes collections CCVS. Ce jardin de pépinière mériterait d’être inscrit dans le guide "Rendez-vous aux jardins".
Type de jardin : Jardin botanique
Éléments de décoration : Plan d’eau
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Aucune classification