Éléments architecturaux : La propriété est clôturée d'un mur en brique. Deux pilastres carrés marquent l'entrée dotée de deux ouvrants en fer forgé. A gauche de l'entrée s'encastre une chapelle à double pan dédiée à la Vierge noire. Un mur sépare également les deux vergers. A l'est, adossée au mur nord, une remise sous bâtière est nichée à l'angle des deux murs.

Éléments végétaux : L'ensemble des plantations paysagères de ce petit jardin est concentré à l'ouest. On y trouve un marronnier (Aesculus hippocastanum), un platane (Platanus occidentalis), une haute haie d'if (Taxus baccata), une portion de haie basse de buis (Buxus sempervirens), un vieil if (Taxus baccata), un magnolia (Magnolia x soulangiana), deux hêtres pourpres (Fagus sylvatica 'Atropurpurea') et un remarquable hêtre pleureur (Fagus sylvatica 'Pendula') près du pavillon. Prolongeant cette partie plus à l'est, alignements de fruitiers basses tiges. Au nord-est, alignement de fruitiers palissés.

Potager : Le potager a disparu au profit de plantations fruitières. Une serre, en parfait état, est adossée au mur séparant les deux vergers ; elle atteste encore d'une occupation horticole.

Particularités : Petit pavillon octogonal du XIXe siècle, en brique enduite, construit sur cave, sous une toiture à pans à large coyau. L'édicule est ouvert de baies ogivales dont quatre aveugles.

État de conservation : Il est vraisemblable que l'implantation de la coopérative fruitière, après 1914, ait causé la disparition d'une grande partie de l'aménagement paysager. L'orangerie adossée à la façade est du château est actuellement réhabilitée et intégrée à la bâtisse. L'ancienne entrée principale est désaffectée, laissant place à une zone enherbée. La gloriette située au sud-ouest du pavillon s'effondre progressivement.

Maintenance : Seule la partie sud-ouest du jardin bénéficie d'un entretien relativement régulier. Il conviendrait de tailler sévèrement, voire remplacer, les nombreux fruitiers tout en préservant une sélection d'anciennes variétés.