Éléments architecturaux : Entre la demeure et le potager, ancienne porcherie en moellon de calcaire, convertie en habitation depuis les années 1980.

Éléments végétaux : Depuis l'entrée au sud, deux hêtres pourpres (Fagus sylvatica 'Atropurpurea') marquent le départ d'une longue drève de marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum) - classée -, prolongée vers l'ouest par une allée simple. Cette drève appartenait, jusque dans les années 1914, au château de Resteigne voisin. À l'est de cette drève, plantation circulaire de marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum). En bordure du chemin d'accès menant à la partie haute de la propriété, massif de rhododendron (Rhododendron ponticum), quelques hêtres pourpres (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'), un frêne pleureur (Fraxinus excelsior 'Pendula') et un cèdre bleu (Cedrus atlantica 'Glauca'). Face au château, au sud, quelques érables planes (Acer platanoides 'Globosum'), un alignement de marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum), un épicéa du Colorado (Picea pungens). Au nord, entre la demeure et la zone boisée, un vieux verger. Vers l'est, un vieux tilleul (Tilia platyphyllos).

Potager : Créé au début des années 1980, le potager, abondamment fleuri, accueille des parcelles de culture séparées par des haies de petits fruitiers. Il a été récemment doté d'une serre.

L'eau : Devant la demeure, trois bassins rectangulaires animés de cascades et agrémentés de plantes rivulaires animent cette partie du jardin. Au sud-ouest, dans une courbe du chemin d'accès, petit plan d'eau aux contours souples inscrit dans une pelouse vallonnée bordée de rhododendron. En fond de vallée, enfilade de six étangs de dimensions variables alimentés par le Nanry. Aménagés à partir du début des années 1980, certains sont agrémentés d'un îlot.

État de conservation : Depuis la création du premier jardin, peu avant 1914, le site a connu des transformations progressives : des sentiers ont été tracés, des massifs fleuris ont été adjoints aux pelouses, des bassins, plans d'eau et étangs sauvages ont été créés. Depuis le début du XXe siècle, les abords de la propriété - dénommée « Mont pelé » -, ont été progressivement plantés, principalement en zones de rapport. Les vues sur la vallée se sont refermées tandis que les tempêtes de 1990 ont provoqué la chute de nombreuses essences paysagères parmi lesquelles des sapins du Colorado et des chênes. Ces pertes ont toutefois permis de reconstituer ponctuellement quelques percées en direction des alentours et vers la vallée.

Maintenance : Un entretien attentif est apporté à l'ensemble du jardin. Les nouveaux plans d'eau (sud-ouest) sont entourés de surfaces de gazon fleuri accompagnées de plantes herbacées, traversés par une promenade pour partie gravillonnée et pour l'autre gazonnée.