Identification et description
Nom du jardin Parc du Château de Deulin
Date de création seconde moitié du XVIIIe siècle; seconde moitié du XIXe siècle; 1901-1907; années 1990 (basse-cour)
Province Luxembourg
Arrondissement Marche-en-Famenne
Commune Hotton
Auteur/ Créateur Louis Fuchs, paysagiste d'origine allemande installé à Bruxelles (projet non exécuté, 1900)
Auteur/ Créateur Hector Mathieu, paysagiste à Dinant (1901)
Coordonnées rue du château, 46990, Fronville
Localisation Latitude : 50.2892348
Longitude : 5.52556519999996

Historique

Bâti sur la crête d’une colline de la Famenne, le château domine légèrement un des nombreux méandres qui caractérisent la vallée de l’Ourthe à cet endroit. Il est élevé à partir de 1758 pour Guillaume-Joseph de Harlez à côté d’un petit château préexistant dit « château Massart » qui sera détruit par la suite. Au XVIIIe siècle, Deulin participe d’un petit fief indépendant de l’avouerie de Fronville, terres avancées de la principauté de Liège aux confins du duché de Luxembourg. Guillaume-Joseph de Harlez (1691-1763), brasseur de profession, possède un hôtel particulier en Potiérue à Liège. Promu commissaire de la cité en 1736, il obtient le titre de Chevalier du Saint-Empire en 1762 et devient seigneur de Fronville, Deulin, Monville, Monteuville et Noiseux. La construction du château a nécessité le déplacement de douze maisons du village et du chemin qui le traversait pour rejoindre le gué sur la rivière (au nord). L’achèvement complet du château, de la chapelle et des dépendances a nécessité vingt six années de travaux, soit de 1760 à 1786.À partir de 1769, Simon-Joseph de Harlez (1716 - 1781), chanoine à la Cathédrale Saint-Lambert (1749) et membre du conseil privé du prince-évêque Charles-Nicolas d’Oultremont, poursuit les travaux entamés par son père. Malgré la longueur de la campagne de construction, la physionomie générale de l’ensemble atteste, aujourd’hui encore, d’une grande homogénéité. La construction classique en U, en brique blanchie et pierre calcaire est annoncée à l’ouest par une double allée de tilleul (jadis triple), axée sur le corps de logis et précédée d’une enceinte basse. La cour d’honneur qui le précède est fermée par des grilles barreaudées sur bahut en moellon de calcaire cantonnant deux pilastres en pierre sommés de vases. Sur le côté nord, une grille plus courte relie deux pavillons de deux niveaux et demi couverts de toitures à la Mansart. Elle ouvre la vue, au sud, sur le jardin régulier emmuré – traditionnellement dénommé « jardin français » – dont l’état actuel remonte au début du XXe siècle. Le pavillon de gauche (1771) intègre, à l’angle sud, une tour coiffée d’une girouette aux armes de G.J. de Harlez. Celle-ci fait pendant à la tour de la chapelle occupant l’angle sud-ouest de la cour de manière à créer une perspective symétrique depuis l’allée d’accès. Le volume de la chapelle s’inscrit entièrement dans le prolongement de l’aile sud du château, perpendiculaire au corps de logis, au point de dissimuler son affectation. Contemporaine du corps de logis, la chapelle (1763) dotée d’un maître-autel à retable baroque fit, dès sa construction, office d’église paroissiale. Le corps de logis de deux niveaux harpés présente un frontispice de trois travées, sommé d’un fronton triangulaire frappé des initiales entrelacées du constructeur, rehaussées de pampres de vigne. La façade orientale, tournée vers le parc paysager, est surmontée d’un fronton en brique et pierre frappé du millésime 1760. La porte-fenêtre centrale ouvrant sur un petit perron résulte d’une transformation opérée en 1908 pour donner accès directement à la longue terrasse-belvédère récemment réaménagée. Au sud, le château avoisine une cour de dépendances (ancienne basse-cour) bordée à l’ouest d’une longue aile d’écuries sous fenil et, au sud, de remises à voitures (toutes deux transformées). Dès les années 1770, un jardin régulier emmuré jouxte le château au nord. Une courte terrasse existe déjà en bordure de la façade est, soutenue par un haut mur en moellons qui présente, dès sa construction, des problèmes de stabilité (Comptes de la Maison de Deulin pour les années 1767 à 1777). À l'époque, le bosquet sud n'est pas encore aménagé et plusieurs maisons s'y trouvent toujours. Par la suite, l'espace boisé sera traversé de chemins et une glacière sous tertre y sera construite, accompagnée de deux petits plans d'eau artificiels. A partir de 1901, après avoir commandé un premier projet à Louis Fuchs (1818-1904) - laissé sans suite -, Marguerite Fortemps de Lhonneux entreprend de grands travaux dans les jardins puis, sur l'aile sud du château qui sera exhaussée d'un niveau et élargie vers la basse-cour. Le mur de soutènement de la terrasse orientale est entièrement reconstruit et contreforté, et deux longues rampes convergentes dotées de garde-corps en fer forgé sont aménagées à flanc du coteau pour rejoindre, en contrebas, un nouvel étang aux berges naturelles creusé dans les prairies. La réalisation de ce nouveau jardin paysager est l'oeuvre du paysagiste dinantais Hector Mathieu (1872-1954). Le plan aquarellé de 1901 mentionne la présence de plusieurs ponts (C) et bancs (G) sur les berges de l'étang et en bordure de la longue promenade de ceinture, d'une cabane pour les cygnes (D) et d'un jeu de tennis (F) - toujours existant. Un embarcadère rectangulaire en bois, couvert d'une toiture de chaume à deux versants bordée de lambrequins agrémente sa berge nord. La surface pentue du coteau comprise sous la terrasse est ornée de corbeilles en mosaïculture. Vers 1906, le jardin régulier alors divisé en six carrés de culture ponctués de hauts pots à feu sur piédestal reçoit un traitement plus ornemental avec des corbeilles fleuries, au pied des vases, et des plates-bandes formant cadre aux parterres de gazon. Peu de temps après, Marguerite Fortemps de Lhonneux (décédée en 1931) fait planter les vingt-deux topiaires de buis aux angles des parterres. Les dernières transformations ont été opérées par Stéphane de Harlez de Deulin dans les années 1990. Celles-ci comprennent la plantation de haies de buis associées à des rosiers au pied des pavillons nord (à l'entrée du jardin régulier) et l'installation d'un petit décor fleuri, relevé d'une dizaine de topiaires de charme en obélisque. Les différents jardins, conservés dans leur état du début du XXe siècle et toujours protégés par leurs beaux murets en pierre calcaire ou par leur haute enceinte en brique, constituent le décor préservé d'un château de plaisance de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Le parc paysager qui complète cet ensemble, en contrebas du château, conserve un intéressant patrimoine dendrologique de la seconde moitié du XIXe siècle, malheureusement peu mis en valeur.

Description

Éléments architecturaux : À l'ouest, une première enceinte basse en moellon de calcaire assisé, protégée par des dalles de calcaire, définit une longue avant-cour axée sur le château. Deux courts pilastres carrés en pierre supportant un large vase à couvercle sur piédouche annoncent l'allée d'accès. À son extrémité, la cour d'honneur est clôturée par des bahuts en moellon surmontés de grilles barreaudées prolongeant deux panneaux ouvrants fixés à de hauts pilastres en pierre calcaire panneautés, flanqués latéralement d'un aileron élégamment mouluré en volute et terminée en culot. De hauts pots à feu surmontent les corniches débordantes. Sur le côté nord de la cour, axé sur le jardin régulier, une grille plus courte montée sur des bahuts en brique relie les deux pavillons du château. Des pilastres identiques campent le second axe de composition nord (jardin régulier) - sud (basse-cour). Au pied de la façade arrière du corps de logis, un long mur de soutènement en appareil de calcaire assisé supporte la terrasse est et les deux longues rampes à montées convergentes construites en 1902 pour rejoindre la promenade contournant le grand étang. Les rampes sont bordées de garde-corps à panneaux en fer forgé, reliés par de courts pilastres carrés en pierre sommés de vases en fonte et de longues assises monolithes. Derrière les garages à voitures, dans le bosquet, vestiges d'une glacière effondrée à proximité d'un petit étang asséché, encore muni de vannes. Au sud du bosquet, en léger retrait de la rue du Château, chapelle néoromaine en brique blanchie (1892) dédiée à Notre-Dame de Grâce. L'édicule de plan carré est précédé d'une volée droite de marche et surmonté d'une haute toiture d'ardoise à deux niveaux, sommée d'un épi sphérique doré.

Éléments végétaux : Une ligne de marronnier (Aesculus hippocastanum) longe le muret d'enceinte ouest, en limite de la rue du Château. Dans l'enceinte, une allée double de tilleuls d'Europe (Tilia x europaea), incomplète, précède la cour d'honneur. Jadis triple, l'allée est plantée sur des tapis gazonnés encadrant un chemin axé sur le corps de logis. En surplomb et au sud de cette avant-cour emmurée, un long dispositif de haies de charme (Carpinus betulus) - appelé « Le Miroir » - est planté sur une parcelle inclinée et enherbée comprise entre l'aile ouest de la basse-cour et les lisières du bosquet où apparaissent quelques beaux chênes pédonculés (Quercus robur). Les haies taillées à hauteur d'appui forment un large U ouvert en partie basse (au nord) et cintré en hémicycle à son sommet (au sud). Le dessin composé de charmilles doubles se distingue nettement à l'avant-plan des hautes frondaisons du bois environnant. Dans le jardin régulier (au nord), les six parterres de gazon sont rehaussés de vingt-deux généreux topiaires de buis (Buxus sempervirens) en boule. Une trentaine de poiriers ont été récemment plantés au pied du mur de clôture ouest du jardin où ils sont palissés en cordons horizontaux. Une longue et haute haie de charme ferme le jardin à l'est; à ses extrémités, des volumes taillés en décrochement accompagnent les passages vers la longue terrasse-belvédère bordée, sur toute sa longueur, par une haie basse de cornouiller mâle (Cornus mas). Les murs en vis-à-vis des deux pavillons nord du château sont couverts, à hauteur du premier niveau, de poiriers palissés en U double.À leur pied, des haies basses de buis involutées intègrent des rosiers buissons et des rosiers anciens à quartiers. En limite de la longue terrasse-belvédère dominant le parc paysager, un grand hêtre vert pleureur (Fagus sylvatica 'Pendula') interrompt la haie de cornouiller. La longue boucle de promenade qui ceinture le parc paysager est accompagnée de nombreux arbres rares et de collection. Depuis la terrasse, contournant le parc par le sud, cinq grands ifs (Taxus baccata), un pin Weymouth (Pinus strobus), un robinier (Robinia pseudoacacia) et un tilleul à grandes feuilles (Tilia platyphyllos) précède l'ancienne passerelle sur le bras d'eau. Un marronnier (Aesculus hippocastanum), un érable argenté (Acer sacharinum), un micocoulier (Celtis occidentalis), un érable à feuilles panachées (Acer pseudoplatanus 'Leopoldii') et un chêne d'Amérique (Quercus rubra) voisinent avec l'entrée sud-ouest de la propriété. La promenade qui rejoint le grand étang est plantée d'un groupe de sapinettes blanches (Picea glauca) et d'un tulipier (Liriodendron tulipifera). En rive orientale de l'étang, un important groupe planté associe un érable de Cappadoce (Acer cappadocicum), un thuya (Thuja plicata), un cyprès de Sawara (Chamaecyparis pisifera 'Squarrosa'), un thuya du Canada (Thuja occidentalis) et des aulnes blancs (Alnus incana) et noirs (Alnus glutinosa). Cet ensemble était précédé d'un rare tilleul d'Amérique (Tilia americana) de taille particulièrement élevée qui n'a pas survécu aux tempêtes de 1990. À proximité de la grille d'entrée nord-est, un érable sycomore pourpre (Acer pseudoplatanus 'Purpureum'), un érable plane à feuilles pourpres (Acer patanoides 'Reitenbachii') sont suivis par deux épicéas du Colorado (Picea pungens). Un groupe de rhododendron à fleurs mauves (Rhododendron ponticum) accompagne la rampe nord de la terrasse-belvédère.

Potager : Un espace de culture irrégulier, compris entre le mur nord de l'enceinte du jardin régulier et la clôture de la ferme voisine, est aujourd'hui désaffecté. Il y subsiste une longue serre adossée au mur de ferme et, perpendiculairement, la structure métallique d'une serre au profil cintré. Quelques arbres à coings (Cydonia oblonga) situés derrière l'angle sud-ouest du jardin régulier annoncent l'entrée du jardin. Des pommiers, poiriers et pruniers y composaient jadis un petit verger dont les fruits étaient conservés toute l'année sur des claies tendues dans une pièce froide à l'étage de l'aile sud du château. Jusque vers 1940, des fruitiers en espalier couvraient le mur ouest du jardin régulier, récemment regarni de poiriers.

L'eau : Depuis le début du XXe siècle, une grande surface d'eau occupe le cœur du dispositif paysager. Ses berges enherbées sont ponctuées de petits groupes arbustifs spontanés. Un bras d'eau rectiligne rejoint la limite sud du parc où un petit ouvrage en moellon de calcaire - remonté tardivement - recevait l'eau d'un ruisseau serpentant dans les prairies, en contrebas du bois de Tronneû. Àl'opposé, un canal enterré conduit les eaux d'une dérivation de l'Ourthe. Depuis le petit étang artificiel, voisin de la glacière, des vannes étaient reliées à un tuyau de plomb longeant le mur arrière des écuries où il alimentait les abreuvoirs des chevaux. Une autre canalisation rejoignait un point d'eau dans le jardin régulier, utilisé pour l'arrosage. Au centre de la basse-cour, un bassin circulaire à margelle en pierre calcaire est un ajout du début des années 1990.

État de conservation : L'organisation générale du site relève de la longue campagne de construction du château débutée en 1760. La carte de Ferraris dont les levés sont effectués dans les années 1770 indique déjà la présence du jardin régulier - cotoyant des fours à chaux - au sud du château et de ses deux pavillons, de la terrasse précédant la façade est du corps de logis, de la basse-cour, de prairies et de bois vers l'est. Le bosquet existant au sud de la basse-cour, la glacière et son étang, relèvent d'un aménagement probable du XIXe siècle sans que l'on puisse le dater avec précision. La longue terrasse dotée de deux rampes descendant vers l'étang et le parc paysager qui l'entoure ainsi que les charmilles du « Miroir » résultent d'importants travaux d'embellissement réalisés 1901 et 1908 par Charles-Philippe de Harlez et son épouse Marguerite Fortemps de Lhonneux, arrières grands-parents de Stéphane de Harlez de Deulin. À la même époque, le jardin régulier qui comprend encore des parcelles de cultures fruitières et potagères, est rétabli en tant que jardin décoratif. Son état actuel peut être daté au plus tard de 1931, année du décès de Marguerite Fortemps de Lhonneux. Charley de Harlez de Deulin et son épouse Isabelle vande Werve n'apportent aucun changement important à la propriété qui sera entièrement restaurée par leur petit-fils Stéphane à partir de 1984. Si le château et ses décors intérieurs sont progressivement remis à neuf, le parc paysager est laissé en état de semi abandon ainsi que les ouvrages de soutènement de la grande terrasse-belvédère. Les murs d'enceinte du jardin régulier présentent d'importants signes de dégradation dans leur partie cintrée tandis que le mur ouest a été regarni de poiriers en espalier et l'espace qui précède le jardin au sud, compris les deux pavillons du château, a été planté de haies basses de buis et de rosiers, au pied des vieux fruitiers palissés préexistants. Dans l'ancienne basse-cour, le vieux marronnier central a fait place à un grand bassin circulaire installé sur un parterre de gazon aux angles découpés. De part et d'autre, une suite de huit petits carrés de buis plantés de lavande, alternant de hauts obélisques de charme, décore le pied des anciennes écuries et des remises basses qui leur font face. De fines arcades métalliques couvertes de vignes forment une treille au pied de la façade de l'aile sud du château, en accompagnement de ce nouveau jardin formel.

Maintenance : Une priorité est réservée à l'entretien et à la mise en valeur des différents jardins jouxtant le château et l'ancienne basse-cour. Les longues et hautes haies de charme du « Miroir », les volumineux topiaires de buis et la haie de clôture du jardin régulier ainsi que le nouveau décor planté de la basse-cour constituent les principales interventions de taille. Ces opérations sont effectuées à intervalles réguliers de manière à offrir toute l'année un cadre ordonné à la propriété et à la clientèle d'amateurs d'art. Le parc et le grand étang qui occupent la partie basse sont laissés à l'état d'abandon depuis plusieurs décennies. La passerelle sur le bras d'eau est effondrée, le canal est envasé et colonisé par la végétation spontanée, les promenades sont pour partie inaccessibles. Un fauchage annuel des prairies permet de conserver une perspective sur le château depuis la vallée. La strate arborée, de grande qualité, mériteriterait d'être ponctuellement renouvelée et complétée.

Cartographie

Carte chorographique des Pays-Bas autrichiens du Comte de Ferraris (1771-1777) : 174/1

Carte topographique 1.20.000e (Dépôt de la Guerre) : 54/4 (Grand-Han) Impr. coul. 1932

Carte topographique 1.10.000e (Institut Géographique National) : 54/4

Orthophotoplan 1.10.000e (Service Public de Wallonie) : 54/4/4

Autre(s) source(s) cartographique(s) :
« Plan de la propriété de Monsieur Ch.les de Harlez située sous la commune de Melreux ». Dessin aquarellé, signé et daté (coin infér. droit) : Bruxelles, le 15 août 1900, L. Fuchs.
Sous l'intitulé du document, une mention manuscrite précise : « projet de Monsieur Fuchs du 15 août 1900 pour la transformation en jardin d'agrément dela prairie située en-dessous du château à Deulin. Ce projet n'a pas été exécuté ».
« Plan du jardin paysager de Mr. de Harlez de Deulin ». Dessin aquarellé, signé et daté : Neffe-lez-Dinant, le 30 août 1901, Hector Mathieu.

Iconographie

Autre(s) source(s) iconographique(s) :
Vue du château de Deulin prise de la montagne des lapins. Dessin à la plume signé Fayn, 1786 (coll. privée).
Vue du château de Deulin prise de Monteuville. Dessin à la plume signé Fayn, 1786 (coll. privée).
Plan et élévation du pavillon à placer au bout de la grande terrasse du château de Deulin. Dessin à la plume aquarellé, signé Fayn architecte, s.d. (Archives du château).
Développement d'un pavillon à placer au bout de la grande terrasse du château de Deulin. Elévation du pavillon, plan du rez-de-chaussée et coupe avec la glacière. Dessin à la plume aquarellé, signé Fayn architecte, s.d. (Archives du château).
VASSE A., [1844].
Diverses vues des jardins et du château. Négatifs sur verre (Archives du château) et tirages photographiques (coll. Vicomte de Harlez de Deulin).
Deulin (Melreux). Vallée de l'Ourthe. Château de Deulin (1760). Vue du château depuis l'entrée sud-ouest du parc. Carte postale, éd. Victor Leroy à Deulin (Melreux), photo Dessart 544, non datée (après 1905).
Le jardin français. Huile sur toile datée 1913, signature illisible.

Mention(s) ou citation(s) : Les dessins de la glacière surmontée d'un petit temple monoptère doivent être datés, comme les vues du château, de 1786. Ce projet ambitieux qui prévoyait la création d'un vaste amphithéâtre dans la colline boisée du Tronneû, n'a jamais vu le jour. La longue terrasse à l'extrémité de laquelle la construction était projetée n'a été aménagée qu'en 1901-1902. Une statue d'Hercule y avait toutefois été placée - en atteste le Deuxième livre de chasse et de pêche (1786-1968) à l'année 1984 - remplacée en 1895 par une figure de Sainte-Germaine. Une glacière - sans fabrique - a été construite à l'entrée nord du bosquet, derrière la basse-cour.

Bibliographie

BAUDOUIN Jean-Claude et de SPOELBERCH Philippe, Arbres de Belgique. Inventaire dendrologique 1987-1992, s.l., 1992, p. 451.

BOUVY COUPERY DE SAINT-GEORGES M.-L., « Le château de Deulin » La Maison d’Hier et d’Aujourd’hui, n°11, 1971 (sept.), p. 1-2.

CHAMPLUVIER K., RENARD R., Promenade parmi les arbres au parc du château de Deulin (Hotton), Education-Environnement association sans but lucratif, Région wallonne, s.l., 1981.

COLLARD Martine, Le château de Deulin au XVIIIe siècle, Mémoire de licence en Histoire de l’art, Archéologie et Musicologie à l’Université de Liège, 1981.

DE BORCHGRAVE d’ALTENA Joseph, Décors anciens d’intérieurs mosans, t. 1, 1930, p. 93-96.

DE FOSSA Christophe, « Les Harlez. Mécènes des musiciens liégeois Hamal et Grétry », L’Eventail, 112e année, n° 2, 2000 (mars), p. 8-12.

DE HARLEZ Nathalie, BARLET Jacques, MERLOT-DUMAS Joëlle, Le Château de Deulin. 250 ans, Institut du Patrimoine wallon, Liège, s. d. [2010], p. 61-75.

GENICOT Luc-Francis (dir.), Le grand livre des châteaux de Belgique, Bruxelles, Vokaer, 1977, t. 2, p.90-91.

Recensement des arbres et haies remarquables de Wallonie, Ministère de la Région Wallonne.

ROBBERTS Léo, ROGGEMANS Marie-Laure (dir.), Les glacières à glace naturelle de Wallonie, Qualité-Village-Wallonie, Fondation Roi Baudouin, Loterie Nationale, Editions du Perron, Liège, 1989, p. 5 (ill.), annexes (tableau).

Informations administratives

Intitulé du classement : Site

Éléments classés : alentours du château

Arrêté : 1981-02-26

Publié : oui

Superficie : environ 10 hectares

Informations complémentaires

Auteur du formulaire : Serge Delsemme / Nathalie de Harlez de Deulin

Date de création de la notice : 2003-03-03

Date de mise à jour de la notice : 2015-08-10

Caractéristiques du parc/jardin

Statut du jardin : privé

Accueil du public : fermé au public

Classement : Site

Type de jardin : À la française