Identification et description | |
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Nom du jardin | Jardin Privé à Court-Saint-Etienne |
Nom ancien | Ancien moulin Ceulemans |
Date de création | milieu du XIXe siècle |
Province | Brabant wallon |
Arrondissement | Nivelles |
Commune | Court-Saint-Etienne |
Coordonnées | rue du Chenoy, 241490, Court-Saint-Etienne |
Localisation | Latitude : 50.6349846 |
Longitude : 4.575783799999954 |
Le site de l'ancien moulin Ceulemans est actuellement divisé en trois propriétés. Le moulin est un gros volume en brique dominant encore sa vanne hydraulique. A gauche du moulin, un imposant volume fonctionnaliste en béton armé, relève du deuxième quart du XXe siècle. A l'arrière, extension du XIXe siècle. Les bâtiments industriels successivement moulin à farine, à papier (1839) et vermicellerie (1847), disposés en U autour d'une cour, sont actuellement réaffectés en appartements. La majeure partie du jardin relève aujourd'hui des deux autres propriétés, résidences postérieures au moulin et bâties aux deux extrémités du site. La Thyle à l'ouest, et la Suzeril à l'est, délimitent naturellement le site. La Suzeril est détournée vers un premier étang au profil étiré, à proximité des bassins piscicoles. Au sud, un second étang plus vaste, agrémenté de deux îlots, offre des courbes harmonieuses mises en valeur par les colorations des feuillages de la végétation disposée aux abords de ses berges. Malgré la division du terrain, l'absence de clôture autorise encore une perception globale du site ancien.
Éléments architecturaux : Pavillon destiné autrefois à l'exploitation et à la maintenance des bassins piscicoles.
Éléments végétaux : Aux abords de la Maison du Meunier, un hêtre vert (Fagus sylvatica) et un hêtre pourpre (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'), deux buis taillés en boule (Buxus sempervirens). Le long de l'étroit plan d'eau, un tilleul (Tilia platyphyllos), un chêne rouge d'Amérique (Quercus rubra). Entre les deux étangs au nord-ouest, un alignement de vieux ifs (Taxus baccata) et de vieux fruitiers (Malus sp.). Aux abords du second plan d'eau, deux saules pleureurs (Salix babylonica) et un hêtre pourpre (Fagus sylvatica 'Atropurpurea').
L'eau : A l'ouest, la Suzeril partiellement détournée alimente deux étangs : le premier, le plus vaste (environ 75 ares) est ponctué de deux îles arborées ; le second (environ 20 ares) se termine par un ruisseau. A l'est, la Thyle traverse la propriété sur sa longueur, elle procurait l'énergie nécessaire au moulin. Présence d'anciens bassins piscicoles.
État de conservation : Malgré le morcellement de la propriété, le parc a conservé un caractère homogène. Les constructions d'époque ou récentes sont implantées en périphérie du site, n'entravant dès lors aucune perspective. L'état actuel du parc reflète encore les intentions d'origine tout en intégrant de nouvelles plantations.
Maintenance : Dans le souci de pérennité du site, renouvellement des plantations est effectué. Les pelouses reçoivent des soins réguliers. Les berges renforcées du second étang contrastent avec celles du premier, laissées délibérément à l'état sauvage.
Carte chorographique des Pays-Bas autrichiens du Comte de Ferraris (1771-1777) : 96/1
Carte topographique 1.20.000e (Dépôt de la Guerre) : 40/5 (Chastre) Impr. coul. 1926
Carte topographique 1.10.000e (Institut Géographique National) : 40/5
Orthophotoplan 1.10.000e (Service Public de Wallonie) : 40/5/1
Autre(s) source(s) cartographique(s) :
Aéro Atlas, pl. 196.
DEMANET F., « Les chutes d'eau et les moulins », Court-Saint-Etienne, Image d'un patrimoine, Folklore brabançon, n° 241-242, 1984, p. 536-537.
Publié : non
Superficie : environ 3 hectares morcellés en 3 propriétés
Auteur du formulaire : Katrien Depicker / Didier Hoyos
Date de création de la notice : 1998-09-04
Statut du jardin : privé
Accueil du public : fermé au public
Type de jardin : Paysager