Éléments architecturaux : Eglise baroque en brique et pierre blanche présentant une tour axiale et des bas-côtés avec pignon à volutes. Plusieurs bâtiments scolaires, construits depuis la création du séminaire en 1839, occupent la propriété juxtaposant les styles, les gabarits et les fonctions (classes, hall de sport, chapelle, ...). Vestiges d'une ferme (millésimée 1662) utilisés comme remises. A l'angle sud-ouest, petite chapelle néo-gothique en brique avec pignon à gradins et fenêtres ogivales. Dans le jardin marial, grotte de rocaille aménagée dans la butte du Golgotha, récemment fermée.

Éléments végétaux : Dans le parc marial au sud subsistent quelques vieilles boules d'if (Taxus baccata) bordant le chemin de croix ; alignement d'érable sycomore (Acer pseudoplatanus). A l'ouest, dans le parc devant l'Institut, deux boules d'if (Taxus baccata), remarquable charmille (Carpinus betulus) traitée en berceau sur plus de cent mètres, nombreux parterres bordés de buis (Buxus sempervirens) et présence d'alignements de vieux fruitiers. Dans la large pelouse axiale, à la croisée des chemins la divisant en croix, sept boules de buis (Buxus sempervirens). Au fond de cette perspective, longeant la Dyle, portions d'un alignement de marronnier (Aesculus hippocastanum). A l'angle nord de cette pelouse, une importante boule de buis (Buxus sempervirens). A l'arrière des bâtiments (à l'est), deux chênes d'Amérique (Quercus rubra). En fond de propriété, trois hêtres pourpres (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'), un alignement de tilleul argenté (Tilia tomentosa) et un alignement de platane (Platanus occidentalis).

Potager : Au sud, l'organisation de l'ancien potager divisé en trois parcelles bordées de haies de buis a été récemment simplifié. Les deux parcelles autrefois destinées à la culture maraîchère ont été remplacées par des gazons alors que la troisième est toujours réservée à la culture d'arbustes à petits fruits rouges. Le jardin fruitier ne comporte plus que quelques alignements de hautes tiges isolant l'espace de culture du jardin d'agrément.

L'eau : L'eau tient une place importante dans la propriété. La Dyle longe ses limites au sud et à l'est tandis qu'un ancien bras d'eau la borde à l'ouest et au nord. Plusieurs passerelles permettent de franchir les bras d'eau.

État de conservation : Devant le bâtiment, le jardin régulier a été simplifié : les chemins en croix sont réduits, de nombreux parterres et motifs floraux ont disparu ainsi que certains topiaires d'angle. Les carrés de gazon ornés de topiaires et de plates-bandes fleuries aux pieds ont disparu. L'étude iconographique révèle l'existence d'un petit vivier à l'emplacement du potager ; ce vivier n'existe plus vers 1770 car la carte de Ferraris (1770-1777) atteste sa transformation en zone de culture. Derrière le bâtiment, la topographie permet de supposer la disparition d'un parterre traité en léger boulingrin. De nombreux arbres ont disparu lors des tempêtes des années 1990. Un rajeunissement des hautes tiges a depuis été entamé. Depuis le début du XXe siècle, un parc marial a été aménagé à l'emplacement d'un ancien vivier.

Maintenance : La simplification des différents espaces du parc permet une gestion et un entretien mieux adaptés à l'affectation actuelle de la propriété. La charmille fait l'objet d'une attention toute particulière. Les chemins en croix axés sur la façade principale devraient être redessinés.