Identification et description | |
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Nom du jardin | Parc du nouveau Chatelet |
Date de création | fin du XIXe siècle ; 1905 (nouveau plan d'eau) |
Province | Brabant wallon |
Arrondissement | Nivelles |
Commune | Villers-la-Ville |
Coordonnées | rue de Sart, 411495, Villers-la-Ville |
Localisation | Latitude : 50.5745301 |
Longitude : 4.523220700000024 |
Situé en partie haute de la propriété, le Nouveau Châtelet est érigé en 1893 dans un style éclectique, qui prévoyait notamment une chapelle néo-gothique adossée au pignon est. Depuis le château des perspectives s'ouvrent sur le paysage champêtre environnant. La première, vers le nord, a été tracée à travers bois. Elle est agrémentée d'une large pelouse plantée d'arbres indigènes, bordée d'un chemin de ceinture conduisant à quelques fabriques. La deuxième (au sud-ouest), permet d'aprécier le dénivelé important de la propriété et son chemin d'accès sinueux. Elle se prolonge sur le verger pour terminer sa course au Vieux châtelet féodal à Marbais. Une troisième perspective plongeante, au sud-ouest, propose une vue partielle sur le plan d'eau. Dans la partie boisée, les nombreux cheminements traversent une zone plus naturelle. Le vaste complexe potager et sa remarquable orangerie attestent d'une activité agricole et horticole florissante au début du XXe siècle.
Éléments architecturaux : Une des curiosités de la propriété réside dans ses différentes petites constructions décoratives en bois. A proximité du potager, on découvre une maisonnette autrefois réservée aux jeunes enfants, un chenil constitué de trois loges individualisées par des panneaux grillagés dotés d'un ouvrant et un hûcher protégé par une claire-voie en brique. Le corps de logis s'inscrit dans le mur du potager, de même qu'une orangerie et un pavillon d'angle. Une grille d'entrée marque l'entrée principale.
Éléments végétaux : Depuis l'entrée sud-ouest, deux hêtres pourpres (Fagus sylvatica 'Atropurpurea') et un tilleul (Tilia platyphyllos). Aux abords de la ferme, un robinier (Robinia pseudoacacia). Près du château, une ancienne tonnelle en if (Taxus baccata) dépourvue de supports métalliques. Depuis la maison des enfants, et bordant le chemin de promenade du nord au sud, un hêtre vert (Fagus sylvatica) et deux chênes pédonculés (Quercus robur) témoignent de l'existence d'une ancienne allée détruite durant les tempêtes des années 1990, une vieille cépée de hêtre (Fagus sylvatica). Les sous-bois, constitués d'essences indigènes, sont colonisés par des rhododendrons (Rhododendrons sp).
Potager : Vaste complexe potager à l'est de la ferme, entièrement clos par un haut mur en brique couvert de tuiles. Un mur secondaire le divise en deux parties distinctes. La première s'organise selon un tracé traditionnel en croix avec en son centre un puits. Elle est composée de parcelles de culture et de couches. Deux serres à double versant sur soubassement en brique bénéficiaient autrefois d'une installation de chauffage. Elles sont aujourd'hui maintenues pour la culture de la vigne et les semis de fleurs destinés à l'ornementation des parterres du parc. Un petit bâtiment d'un niveau et demi sous toiture à deux versants jouxte cet ensemble dans le prolongement du mur d'enceinte. Cette orangerie percée en féçade de cinq baies en plein cintre relève d'une typologie peu courante. La seconde partie est occupée par des fruitiers basses tiges. Un verger de plein vent occupe le versant sud de la propriété.
L'eau : S'étirant au sud-ouest, un long plan d'eau courbe alimenté par des sources, dont l'une émerge des mains d'un putto, agrémente depuis 1905 cette partie du parc au caractère plus naturel. Au-delà de la route (au sud), deux autres étangs rehaussent la qualité paysagère du fond de la vallée de la Thyle. Près du pignon ouest de la maison, un petit bassin circulaire en pierre bleue constituait un attrait supplémentaire.
État de conservation : Hormis les dégâts causés dans les parties boisées par les tempêtes des années 1990 et l'abattage récent d'un chêne rouge d'Amérique, le parc conserve sa composition de la fin du XIXe siècle. Quelques parterres fleuris ont été ajoutés au fil des années à proximité de l'habitation à l'avant-scène des longues perspectives. L'élargissement de la voirie publique en contrebas a entraîné la disparition de la très longue haie mixte centenaire qui clôturait la propriété. Une tonnelle a disparu.
Maintenance : L'ensemble de la propriété, tant les bâtiments que le parc lui-même, jouit des soins les plus attentifs dispensés par des propriétaires soucieux d'en préserver le caractère d'origine. Des nouvelles plantations assurent la pérennité de cet ensemble paysager.
Carte chorographique des Pays-Bas autrichiens du Comte de Ferraris (1771-1777) : 97/1
Carte topographique 1.20.000e (Dépôt de la Guerre) : 39/8 (Genappe) Impr. coul. 1900.
Carte topographique 1.10.000e (Institut Géographique National) : 39/8
Orthophotoplan 1.10.000e (Service Public de Wallonie) : 39/8/4
Autre(s) source(s) cartographique(s) :
Aéro Atlas, pl. 260-274.
Mériterait le classement pour : le parc
Publié : oui
Superficie : 26 hectares
Auteur du formulaire : Didier Hoyos / Katrien Depicker
Date de création de la notice : 1999-02-23
Statut du jardin : privé
Accueil du public : fermé au public
Type de jardin : Paysager