Éléments architecturaux : Passerelle en bois sur pilotis, couverte d'une toiture à deux versants en tôle d'éternit. Murs du potager en brique et pavillon d'angle au nord-est en brique, percé d'ouvertures ogivales, sous une toiture pavillonnaire en tuiles. Au sud-ouest, grotte en rocaille entourée d'ifs.

Éléments végétaux : Au nord, allée d'érable (Acer pseudoplatanus 'Crimson King') plantés à la fin des années 1980. Un frêne (Fraximus excelsior). A l'ouest du château, un marronnier (Aesculus hippocastanum) et un noyer (Juglans regia). Dans l'axe de la façade sud, un hêtre pleureur (Fagus sylvatica 'Pendula'). Au sud-ouest, dominant la grotte, cinq vieux ifs (Taxus baccata). Plus à l'ouest, un massif de hêtre pourpre (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'),un massif de robinier (Robinia pseudoacacia), un frêne pleureur (Fraxinus excelsior 'Pendula'), trois vieux ifs (Taxus baccata) et de nombreux frênes (Fraxinus excelsior).

Potager : Situé au nord-est de la propriété, vaste potager d'environ un hectare. Son mur d'enceinte est conservé dans son entièreté au nord, partiellement à l'est et au niveau du sol à l'ouest. Un petit pavillon hexagonal en ruine marque l'angle N.-E. L'espace de culture est désaffecté et transformé en pâture.

L'eau : Un long plan d'eau étroit, en cours d'assèchement, s'étire du sud-ouest au nord-est.

État de conservation : Déjà mentionné sur la carte dressée par le comte de Ferraris, le château de Wisbecq présente à la fin du XIXe siècle un remarquable ensemble paysager. Il ne subsiste presque plus rien. Le large plan d'eau à l'est qui s'étirait pour former un ruisseau vers l'ouest, enjambé par un pont, est asséché depuis près de vingt ans ; seule la dépression au sol atteste sa disparition. Les anciennes douves au nord du château, qui rejoignaient le ruisseau au sud-ouest, ont été en partie comblées, il y a dix ans. Le restant s'est envasé. La grotte située au sud-ouest, surplombant le ruisseau, s'est écroulée. De nombreux arbres ont été abattus par les tempêtes des années 1990.

Maintenance : Absence totale d'entretien. Tous les terrains de la propriété sont loués à un fermier qui dispense un entretien minimum aux pâtures. Les quelques rares beaux arbres subissent d'irrémédiables dégâts par les bovins enfermés dans les près. De nombreux arbres croissent dans les douves (utilisées en décharge) accélèrant la destruction des murs de soutènement. Des baraquements en bois et des dépôts disséminés dans la propriété accélèrent la dégradation du site.