Éléments architecturaux : Dans le potager clos d'un mur, orangerie du XIXe siècle, construite en brique et percée de hautes baies étroites en plein cintre. Egalement, maison éclectique percée de baies ogivales, dont le deuxième niveau est agrémenté d'un balcon continu sur trois façades, sous une imposante toiture en ardoise. Petit kiosque hexagonal sur poteaux en bois, sous une toiture circulaire à pans surmontée d'un lanternon reproduisant un modèle réduit du kiosque.

Éléments végétaux : Dans la ceinture végétale du domaine dominent le hêtre (Fagus sylvatica), le chêne sessile (Quercus petraea) et pédonculé (Quercus robur) et le châtaignier (Castanea sativa). Aux abords du château, un cyprès de Nootka pleureur (Chamaecyparis nootkatensis 'Pendula'), trois marronniers (Aesculus hippocastanum), un groupe de catalpas (Catalpa bignonioides), un libocèdre (Libocedrus decurrens). Plus au sud, un ptérocaryer (Pterocarya fraxinifolia) et, proche de l'étang, un groupe de hêtre pourpre (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'). Longue allée de hêtre dépérissant le long du chemin d'accès au château.

Potager : Situé dans le prolongement de la façade nord du château, le potager désaffecté est entièrement clos d'un mur en brique qui, au nord, se limite à un muret rehaussé d'une grille scandée de piliers néoclassiques ouvrant la vue sur l'avant-cour. D'anciennes parcelles de culture sont délimitées par des fruitiers palissés. Succédant à cet espace, une autre parcelle abritée derrière un mur intérieur comprend des dépendances, d'anciennes couches et une orangerie du XIXe siècle.

L'eau : Alimentés par des sources, plusieurs plans d'eau de forme libre agrémentent les anciennes pâtures en contrebas du château.

État de conservation : Des jardins contemporains du château, il ne reste vraissemblablement que le jardin potager qui, malgré son état d'abandon, a conservé son tracé d'origine. L'accès actuel borde de quelque mètres l'ancien chemin planté d'une allée de hêtre, dont l'état sanitaire est très mauvais. Reconvertie en terrain de golf au début des années 1990, la partie basse a subi de profondes modifications : de nouveaux étangs reliés par des ruisseaux canalisés sont venus s'ajouter au plus grand d'eux tandis que d'importantes plantations ont donné au parc une structure nouvelle.

Maintenance : Tous les soins sont prodigués au site réaffecté, au détriment du noyau primitif. Il s'avère urgent de remplacer la longue allée de hêtre.