Éléments architecturaux : Granges, écuries et appartement de service contemporains de la résidence (1839). Au sud du château, ferme de la Hutte agrandie en 1896. Grotte en rocaille et chapelle néo-gothique.

Éléments végétaux : Ce site, vestige de l'ancien bois de la Hutte, abrite encore de nombreux arbres plantés lors de l'aménagement du parc, il y a plus de 150 ans. Une allée de hêtre (Fagus sylvatica) suivie d'une allée de châtaigniers (Castanea sativa) précède l'entrée du domaine de la Hutte. Aux abords du château, on peut voir un chêne des marais (Quercus palustris), un cyprès chauve (Taxodium distichum) et quatre platanes (Platanus occidentalis). Au sud-ouest, implantés sur la butte dominant la grotte, quatre tilleuls plantés en quadrille (Tilia x europaea). Au nord-est, trois hêtres pourpres (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'), trois tilleuls (Tilia europaea), un cèdre du Liban (Cedrus libani). De nombreux îlots encadrant les anciennes perspectives ont été récemment replantés, contribuant par le choix des essences à rehausser le caractère paysager du parc (séquoia...).

Potager : Au sud de la ferme, le potager partiellement fermé d'un mur en brique est actuellement désaffecté. Il jouxte un verger constitué de hautes tiges dépérissantes.

L'eau : A l'est du château s'étirait un long plan d'eau, aujourd'hui complètement asséché en raison de la nature du sol trop perméable. La topographie du lieu, demeurée intacte, permet encore d'en apprécier les contours.

État de conservation : Bien qu'abandonné durant près de cinquante ans, le parc a conservé en grande partie son caractère paysager. Une ancienne maison de garde, à l'est, a été entièrement refondue dans une habitation récente. L'ancienne ligne de chemin de fer Nivelles-Fleurus, longeant la propriété au nord, a été démontée et reboisée de plantations indigènes. Les propriétaires actuels retracent et dégagent les anciens axes de perspective et les sentiers de promenade. Au nord du château se dressait jusque dans les années 1970 un remarquable séquoia.

Maintenance : Les abords de la propriété reçoivent les soins nécessaires à la conservation du site et les nouvelles plantations effectuées dans les années 1990 contribueront à la pérennité du domaine. L'ensemble des sous-bois et prairies bénéficie d'un entretien minimum pour préserver le caractère authentique de la faune et de la flore. Les propriétaires envisagent la restauration du plan d'eau.