Isolée de la voirie par un mur d'enceinte, l'ancienne propriété Harscamp (XVIIIe siècle) puis Dawans comprend, en fond de parcelles, un important bâtiment en appareil de grès et de calcaire, de trois niveaux, couvert de toitures d'ardoises à la Mansart. Le volume restauré et agrandi au XXe siècle par la famille Orban de Xivry, intègre un manoir du XVIIIe siècle dont témoignent trois travées et une tourelle polygonale en façade avant (vers le parc) et trois travées en façade arrière (vers la cour). De ce côté, le volume a été centré sur une avancée en pignon dotée d'un perron à deux larges volées opposées. Un long volume de dépendances (logis, grange et étables), également remaniés au XXe siècle et flanqué d'une tourelle sur le pignon gauche, borde la cour vers l'est. De hauts fruitiers sont palissés sur ses murs de façades. La cour a été récemment centrée sur un grand tapis de gazon rectangulaire délimité par des bordures en béton, l'isolant des espaces de circulation gravillonnés. Au sud de la cour, l'ancien potager emmuré est désaffecté et gazonné, au-delà de quelques couches en béton subsistantes. Le long espace paysager compris entre le château et la voirie comprend de grands arbres répartis sur les surfaces gazonnées, sans véritable ordonnance. Les plus vieux relèvent de la création du parc dans la seconde moitié du XIXe siècle, complétés vers 1902 de différents conifères. De récents travaux réalisés en accompagnement d'un projet hôtellier, sont venus perturber les abords du château où une importante zone de parcage a été créée, desservie par de nouvelles voies de circulation carrossables, hors échelle par rapport au parc paysager dans laquelle elles sont tracées.