Éléments architecturaux : Face à la demeure, une cour quadrangulaire est délimitée au nord par un mur de soutènement en moellons calcaires assisés intégrant une tour-colombier - peut-être du XVIIIe siècle - de plan carré, percée d'une porte basse et coiffée d'une toiture à quatre pans à coyaux. A l'ouest de la cour, un volume en moellons crépis sous une bâtière d'ardoises à croupes abritait autrefois des ateliers. Un muret surmonté de panneaux grillagés fixes isole la cour de la voirie. Une grille composée de deux panneaux ouvrants fixés à des piliers, ouvre sur la cour.

Éléments végétaux : Dans la cour d'honneur, trois épicéas (Picea abies) menaçants seront prochainement abattus. Près de la tour-colombier, un tilleul à feuilles cordées (Tilia cordata). Au sud, sur la terrasse, deux ifs dorés (Taxus baccata 'Aurea'), un frêne pleureur (Fraxinus excelsior 'Pendula'). A l'ouest, une vieille charmille englobe un salon de verdure en charme (Carpinus betulus). Délaissée pendant quelques années, cette charmille sera prochainement retaillée et regarnie de nouveaux plants.

Potager : Actuellement, une petite plate-bande légumière orne le pied du mur nord.

L'eau : Un bief alimenté par le Ton longe le mur de clôture sud de la propriété.

État de conservation : La topographie des lieux a été fortement modifiée suite au dépôt continu de crassiers provenant de la forge. Dans le courant du XIXe siècle, le nouveau tracé de la route menant au fourneau David, plus au nord, scinde la propriété en deux parties, séparant le logis du maître de forge des ateliers. Le périmètre du jardin à l'arrière du logis reste inchangé mais les carrés de culture, illustrés sur un plan de 1811, ont disparu. A la fin du XIXe siècle, suite au déclin de la métallurgie luxembourgeoise, une partie des bâtiments industriels disparaît ainsi qu'un second jardin clos divisé en parcelles de culture. A cette époque, l'ensemble des terrains situés au-delà du Ton est revendu. Jusqu'au tournant du XIXe et du XXe siècle, la limite nord était marquée par une haie ponctuée de hautes tiges; par la suite, la haie est remplacée, face au logis, par un mur de soutènement en pierre intégrant une tour-colombier. Un jardin d'agrément est aménagé dont il subsiste une vieille charmille et quelques arbres.

Maintenance : Après une longue période d'abandon, la propriété récemment acquise, fait l'objet d'importants travaux de nettoyage. La suppression des plantations de résineux et le débroussaillage des bosquets occupant les anciens jardins ont permis de retrouver les axes qui divisaient le jardin d'agrément et le jardin potager qui se concluait à l'ouest par un salon de verdure. Dans le futur proche, les trois résineux situés dans la cour avant seront supprimés.