Éléments architecturaux : Les dépendances du château sont dispersées autour d'une cour à l'ouest. L'ensemble réunit des bâtiments du XVIIe siècle, remaniés vers 1715, et des bâtiments du XIXe siècle.

Éléments végétaux : Depuis l'entrée nord-ouest, quatre tilleuls d'Europe (Tilia x europaea), deux marronniers d'Inde (Aesculus hippocastanum), deux platanes communs (Platanus x acerifolia), un massif de chêne sessile (Quercus petraea), un hêtre pourpre (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'), un frêne pleureur (Fraxinus excelsior 'Pendula') et deux cyprès de Lawson (Chamaecyparis lawsoniana). Faisant face à la demeure au nord, trois carrés de gazon ponctués aux angles par des boules de buis (Buxus sempervirens); au centre, parterre de rosiers (Rosa polyantha). Au sud, quatre thuyas (Thuja pliccata), une haie en charme (Carpinus betulus) et deux hêtres pourpres (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'). Au départ du chemin de ceinture à l'est, parterres de rosiers 'Gomery' (Rosa 'Gomery'), un remarquable marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum), un massif de hêtre pourpre (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'). Proche d'une petite fontaine, un aulne glutineux (Alnus glutinosa) solitaire, un tulipier de Virginie (Liriodendron tulipifera), un massif de marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum) et un surprenant érable champêtre (Acer campestre).

Potager : Au XVIIIe siècle, le potager situé au-delà de la voirie au sud était ceinturé d'un haut mur percé, au nord, d'une entrée monumentale, flanquée de deux imposants piliers en pierre retenant une belle clôture de fer. Cet espace a disparu à la fin du XIXe siècle. A l'ouest de la ferme, était implantée une seconde zone de culture, accompagnée d'un verger, qui a disparu au début du XXe siècle.

L'eau : A l'est du château, le ruisseau de Gomery traverse la propriété du nord au sud, pour partie canalisé. Un étroit canal, supprimé en 1890, alimentait jadis les cuisines et probablement aussi les douves. Dans les bois, quelques sources réunies alimentent une petite fontaine dissimulée dans une rocaille avant de rejoindre le cours du Gomery.

État de conservation : La trame du parc, mise en place vers 1858, en accompagnement d'importants travaux de modernisation du château, demeure lisible malgré les dégâts occasionnés par la tempête de 1990. Celle-ci a causé la perte, notamment, d'un très vieux noyer. Jusque vers 1890, le château présentait un plan carré articulé autour d'une petite cour. La suppression de l'aile nord, en ruine, et des douves, a permis d'ouvrir la vue sur le jardin. A cette époque, la partie nord du parc était constituée d'une simple pelouse agrémentée de deux parterres de rosiers et ceinturée par un sentier circulaire. Au cours du XXe siècle, quelques îlots de plantation ont été supprimés ainsi que des chemins carrossables. En 1970, la cour d'honneur est aménagée dans le style régulier avec les conseils de Jules Janlet.

Maintenance : La propriété reçoit des soins réguliers et bénéficie de nouvelles plantations destinées à reconstituer la ceinture végétale du parc. Toutefois, un bois de résineux, planté vers 1988, referme la longue perspective créée sur la campagne gaumaise.