Éléments architecturaux : En regard de l'entrée du château, deux longs murs de schiste récemment remontés soutiennent la terrasse gazonnée des anciens « jardins du prince » et le haut du coteau boisé qui la surplombe.

Éléments végétaux : De part et d'autre de la porte d'entrée de l'habitation, deux topiaires d'if (Taxus baccata), des haies basses de buis (Buxus sempervirens) et des plates-bandes de rosiers. Près de l'angle sud-ouest, deux ifs (Taxus baccata) taillés encadrés par un charme (Carpinus betulus) et un frêne pleureur (Fraxinus excelsior 'Pendula') suivis d'un cyprès (Chamaecyparis hybride) et d'un épicéa (Picea abies). Ces plantations ont été mises en place vers 1960. En contre-haut des ruines mises au jour, petit ensemble planté sur l'ancienne terrasse du château incluant un frêne pleureur (Fraxinus excelsior 'Pendula'), des hêtres (Fagus sylvatica), des chênes pédonculés (Quercus robur) ainsi que d'importants groupes de noisetiers (Coryllus avelana). Dans cette zone, le sol est couvert de tapis de pervenches (Vinca minor). Au pied de la tour restaurée du châtelet d'entrée, un érable sycomore (Acer pseudoplatanus). Au-delà du fossé, dans le parc paysager, un hêtre vert (Fagus sylvatica), deux hêtres pourpres (Fagus sylvatica 'Atropurpurea'), un groupe de trois marronniers (Aesculus hippocastanum), un pin Weymouth (Pinus strobus). Vers le nord-ouest, des frênes (Fraxinus excelsior), des chênes pédonculés (Quercus robur) et une plantation de mélèzes d'Europe (Larix decidua) rejoignent une zone de sous-bois associant des résineux à des hêtres et des érables, où apparaît également un beau hêtre (Fagus sylvatica) solitaire. En contrehaut de la terrasse du « jardin du prince », un petit bois de chêne précède des peuplements forestiers.

Potager : Un jardin productif figurait peut-être au XVIIIe siècle dans le « jardin du prince », sur la terrasse opposée à la seule tour conservée du château fortifié aujourd'hui isolée de l'ensemble par la voirie.

État de conservation : Une longue terrasse soutenue par un mur en schiste légèrement courbe (remonté) - traditionnellement dénommée « jardin du prince » - est le seul aménagement jardiné antérieur au XIXe siècle. Etabli en regard du châtelet d'entrée, ce jardin était relié au château-fort par une passerelle aujourd'hui disparue. L'ancien fossé défensif creusé dans la roche naturelle au nord de la tour, d'abord comblé par le chemin communal, a ensuite été déblayé dans les années 1960, mettant au jour les fondations de la tour d'angle de l'enceinte. À la même époque, on a dégagé, au sud de l'habitation, les vestiges de la courtine ponctuée de deux casemates ainsi qu'une suite de terrasses retenues par des murs de schiste. La grosse tour d'angle circulaire de l'entrée a été totalement remontée et ses espaces intérieurs réaménagés. Le parc paysager compris au-delà du fossé enherbé - créé à la fin du XIXe siècle - a été reconditionné au début des années 1960 avec un remodelage complet des sols et un réensemencement des surfaces gazonnées. Quelques arbustes décoratifs et des plates-bandes fleuries constituent des petits jardins décoratifs sur trois côtés de l'habitation.

Maintenance : Les petits jardins jouxtant l'habitation sont soignés, les topiaires et les cordeaux de buis sont taillés. Les étroits cheminements circulant dans les ruines de l'ancien château-fort sont proprement nettoyés et dégagés de toute végétation adventice. Les grands tapis de gazon du parc font l'objet de tontes rapprochées mettant en valeur ses quelques grands arbres.