Éléments architecturaux : Au nord-ouest du château, ferme en moellon et brique construite au XIXe siècle sur un plan en H. À l'ouest du château, remise à voitures.

Éléments végétaux : Quelques belles essences relèvent de l'aménagement du parc au milieu du XIXe siècle notamment un érable à feuilles panachées (Acer pseudoplatanus 'Leopoldii') au tronc creux, plusieurs épicéas de Sitka (Picea sitchensis). Près de l'entrée, des douglas (Pseudotsuga menziesii), un tilleul (Tilia platyphyllos), un mélèze (Larix decidua), un frêne commun (Fraxinus excelsior). D'autres essences ont été plantées dans les décennies suivantes dont un frêne pleureur (Fraxinus excelsior 'Pendula'), un chêne d'Amérique (Quercus rubra), un cyprès de Lawson (Chamaecyparis lawsoniana) et quelques hêtres (Fagus sylvatica). Non loin de l'entrée de la propriété, une allée de hêtre vert (Fagus sylvatica) témoigne d'un ancien cheminement. Le parc compte également un sapin (Abies lowiana) - reconnu comme « champion de Belgique » -, et, près de l'étang inférieur, un étonnant wellingtonia pleureur (Sequoiadendron giganteum 'Pendulum') planté en 1969, dont le développement est prometteur.

Potager : Dans le prolongement de la ferme, au nord, vaste potager emmuré partiellement maintenu en culture.

L'eau : Une suite de quatre étangs, alimentés par des sources, s'étend en regard du château sur un axe nord/sud. Les deux étangs nord - déjà attestés au XVIIIe siècle et dont l'un était agrémenté d'une île -, ont été réunis dans le courant du XIXe siècle. Des travaux de curage (2002) ont permis de restaurer la digue qui les séparait. L'étang face au château est partiellement bordé de berges en pierre. Au-delà de la dernière surface d'eau méridionale, aujourd'hui partiellement envasées, s'écoule le ruisseau Fleur d'Avril dit aussi ruisseau de Noulet.

État de conservation : Les aménagements du site remontent pour l'essentiel au XIXe siècle, malgré une occupation plus ancienne des lieux, confirmée par la carte de Ferraris. De cette première occupation témoignent encore les deux étangs septentrionaux, peut-être d'anciens viviers. Dans le courant des années 1960, l'entrée axée sur le château, a été abandonnée au profit d'un accès plus au nord-ouest. L'allée de hêtre reliant ces deux axes est également désaffectée. À la même époque, une petite cascade déversant son eau de l'étang supérieur dans le plan d'eau faisant face au château est supprimée. Les tempêtes de 1990 ont fait quelques dégâts dans le parc. Depuis quelques années, de nouvelles plantations ont été mises en place au pied de la demeure.

Maintenance : La propriété bénéficie de soins appropriés. Depuis les années 1960, de nombreuses plantations ont été réalisées en vue de renouveler les bosquets - essentiellement forestiers - en y introduisant toutefois quelques essences décoratives. En 2002, d'importants travaux de curage des étangs supérieurs ont permis de restaurer un état des lieux proche de la situation consignée sur la carte de Ferraris (vers 1775).