Éléments architecturaux : Dans le domaine forestier au sud-ouest du complexe castral, chapelle en pierre élevée après 1945 à la croisée de chemins.

Éléments végétaux : Quelques sujets remarquables figurent aux abords du château. En regard du pignon ouest, un érable sycomore à feuilles pourpres (Acer pseudoplatanus 'Purpureum') et, au pied du pignon opposé, un grand hêtre pleureur (Fagus sylvatica 'Pendula'). En contrebas, en bordure du chemin, trois cépées de noisetier identifié par la Société belge de Dendrologie comme du noisetier de Byzance (Corylus colurna), un sapin de Nordmann (Abies nordmanianna) et une sapinette d'Orient (Picea orientalis) comptant parmi les plus grandes du pays, un groupe de tsuga (Tsuga heterophylla). Avant de rejoindre l'étang, un alignement d'alisier blanc (Sorbus aria) et quelques beaux érables champêtres (Acer campestre). L'arboretum regroupe majoritairement des variétés rares de conifères, présentant des tailles exceptionnelles, parmi lesquels un épicéa de Sitka (Picea sitchensis), un sapin de Vancouver (Abies grandis) atteignant près de cinquante-cinq mètres de haut, deux remarquables cépées de tsuga (Tsuga heterophylla), un épicea de Serbie (Picea omorica) planté à l'occasion du 75e anniversaire de la Société royale Forestière de Belgique, un important tsuga (Tsuga mertensiana) et un alignement simple de mélèze du Japon (Larix kaempferi).

Potager : Une surface potagère carrée existait à l'est du château, aujourd'hui désaffectée.

L'eau : Le ruisseau du Pré Lefèvre alimente un étang naturel (60 ares), au sud-ouest de l'ensemble bâti, ainsi que d'anciens viviers.

État de conservation : Les grands arbres du parc, proches du château et de la ferme, ont atteint leur maturité mais dans des conditions difficiles liées à la dureté du climat ardennais et à leur exposition aux vents violents. Un noyer (Yuglans ailantifolia) voisin du grand hêtre pleureur a succombé vers 1990. Suite aux dégâts occasionnés par l'offensive des Ardennes en 1944, le château a été démoli et entièrement reconstruit en 1959. dans l'arboretum, de nombreux peuplements ont été installés à cette époque, notamment une exceptionnelle douglasière faisant face à une ancienne plantation de sapin noble (Abies procera) pour partie décimée, comme de nombreux hauts sujets de collection, par les violentes tempêtes de 1990.

Maintenance : Le grand tapis de gazon rectangulaire à angles découpés qui devance le château et les surfaces enherbées qui l'environnent au sud sont coupés régulièrement. Le parc paysager planté de grands bouquets d'arbres et mis en pâture ne nécessite que des soins limités. Les collections historiques de l'arboretum font l'objet d'un suivi continu de manière à garantir le développement des jeunes sujets et le bon état sanitaire des arbres arrivés à maturité. Une gestion raisonnée des parcelles forestières inclut la conservation de certains peuplements anciens participant du paysage du plateau des Tailles, comme l'importante pécière plantée lors de la création de l'arboretum, entre 1893 et 1894, et les peuplements de douglas installés vers 1950.