Éléments architecturaux : L'entrée principale, rue de Clerfayt, est marquée par deux piliers droits en pierre ayant perdu leur entablement et les grilles qui les reliaient ; ils dateraient de la fin du XVIIIe siècle. Au nord, dans l'espace proche du château, grotte de rocaille. A proximité, des fouilles archéologiques menées il y a plusieurs années ont mis au jour les vestiges d'une villa romaine. Au sud, long mur partiellement conservé d'un ancien verger clos.

Éléments végétaux : Le pin de Weymouth ou pin blanc d'Amérique (Pinus strobus) isolé à l'est du château, en bordure du plan d'eau, est un des plus importants sujets du pays. Un tulipier (Liriodendron tulipifera), quelques coudriers ou noisetiers des sorcières (Hamamelis mollis) le long des berges et un tilleul (Tilia platyphyllos) aux abords du château. Quelques vieux ifs (Taxus baccata) ponctuent la promenade autour du premier étang.

Potager : Disparu avec les serres qui se trouvaient au nord. Cette surface accueille des annexes récentes. D'après la carte de Ferraris, le vaste potager au tracé régulier était entouré d'eau.

L'eau : Etablis selon un axe nord-sud, deux étangs sont alimentés par le ruisseau de Bruille. Le plus petit des deux se transforme progressivement en marécage. L'étang principal, d'une surface proche d'un hectare, est agrémenté de deux petites îles au nord. Entre le château et la ferme d'en-Bas (qui est l'ancien château), un bassin octogonal à margelle de pierre, constitue l'élément central d'un jardin régulier.

État de conservation : Le vaste potager entouré d'eau et le jardin régulier qui le prolongeait (décrits par la carte de Ferraris) ont été transformés en zones boisées ou partiellement couverts d'annexes récentes. Fort heureusement, le grand plan d'eau est conservé dans sa forme initiale, le second se transformant peu à peu en zone marécageuse. le château construit au XVIIIe siècle et les dépendances, un bassin octogonal est le seul vestige du jardin régulier. Les chemins d'accès ont été rendus carrossables. La zone de jardin située au pied de la façade nord du château - reconverti en école - a fait place à une cour de récréation macadamisée tandis qu'à l'ouest, des annexes très peu harmonieuses accueillant un home ont été implantées contre la chapelle.

Maintenance : Les abords du château reçoivent un entretien minimum justifié par le nouveau revêtement des cheminements. Il est regrettable que les sentiers qui délimitent les parterres réguliers, récemment plantés de rosiers, aient également été asphaltés. Tout ce qui reste des jardins du XVIIIe siècle a été transformé en sous-bois. De nouvelles plantations et la consolidation des berges sont assurées autour du plan d'eau.